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LES GISEMENTS DE CHARBON DU SPITSBERG
LES GISEMENTS DE CHARBON DU SPITSBERG
VUE D'ENSEMBLE SUR LA GÉOLOGIE DU SPITSBERG.
La géologie du Spitsberg est maintenant connue dans ses grandes lignes, et Nathorst a donné en 1910 un tableau très complet des connaissances acquises à cette date. Son résumé stratigraphique est, je crois, le seul document d'ensemble que nous possédions sur le Spitsberg, et c'est à lui qu'on doit se reporter pour toutes les observations antérieures à 1910: Cette synthèse, publiée en allemand, est précieuse, car elle résume d'innombrables travaux souvent écrits dans l'une des langues Scandinaves et qu'il m'aurait été bien difficile de consulter (*). Le manque de cartes cependant a beaucoup gêné l'auteur et la carte géologique qu'on trouvera reproduite ici n'a guère que la valeur d'une simple esquisse schématique. Depuis lors, M. de Geer a donné pour la région de l'Isfjord une carte géologique assez détaillée au 1/200.000 gement en première instance appartiendra au tribunal de Tromsoe. Les frais d'administration seront couverts par des impôts payés par les occupants du territoire. D'autres recettes serviront aussi' à leur couverture, mais elles ne pourront être perçues qu'après entente entre les puissances signataires sur ce point. Ces dernières couvriront également tout déficit éventuel. La convention aura une durée de dix-huit ans, mais pourra être dénoncée dans un certain délai avant son expiration. (*) Un essai du même genre avait été tenté par Nordenskiold en 1875 et. les publications relatives aux expéditions qu'il avait dirigées de 18S8 à 1873 furent longtemps les seules sources auxquelles on devait remonter.
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(19*10) et une carte topographique au 1/300.000 (1910), enfin cette année même (1913) une carte au 1/100.000 de la côte nord-ouest du Spitsberg (*). Ce sont les seuls travaux topographiques d'ordre général qui aient été publiés. Ces documents, très exacts pour toutes les parties qui ont été visitées par de Geer, mais forcément un peu vagues pour celles qui ont été empruntées à des explorations antérieures, sont loin d'être définitifs; ils ne portent pas de courbes équidistantes, mais simplement des cotes éparses. On verra plus loin que, depuis 1906, les savants norvégiens travaillent à Rétablissement d'une carte au 1/100.000 de la partie occidentale du Spitsberg et d'une carte au 1/50.000 du territoire compris entre l'Isfjord et Bell Sund, d'une part, Green Harbour et Advent Bay, de l'autre. Ces documents n'ont malheureusement pas encore été publiés. Un simple coup d'œil jeté sur la carte montre que le Spitsberg, avec ses formations géologiques si diverses et ses grands accidents tectoniques, doit être un pays de contrastes (Pl. III). C'est là en effet son caractère primordial ; les formes topographiques sont intimement liées à la nature du soussol et, comme elles ne sont estompées ni par la végétation ni par les glaces, elles apparaissent dans toute leur netteté, très différentes d'un point à l'autre. La grande chaîne montagneuse qui se dresse tout le
Mais les travaux de Gustav Nordenskiold (1890), de Nathorst (18821898), de de Geer (1882, 1896, 1899, 1902, 1908), de Hogbom (.1909), de Hamberg (1892), de Andersson pour l'Ile aux Ours (1899), du prince de
(*) Geological Map of Central Spitzbergeh, by (1/200.000).
Monaco, ceux de la mission russo-suédoise chargée de la mesure d'un arc de méridien (1899-1900) (Tshernysche-w), ceux des expéditions nor-
RARD
végiennes (Hoel, Staxrud) et de la mission écossaise du D' Bruce, avaient, en quelques années, tellement modifié et surtout complété l'œuvre de Nordenskiold qu'il était nécessaire de coordonner ces nouvelles observations, souvent très sporadiques.
GÉRARD
DE
GEER ,
Map of « Central Spitzbergen », with the main coal district, by DE GEER (1911) (1/300.000).
1910 GÉ-
Map of the North Coast of Spitzbergen, Western Part, constructed mainly from measurements, sketc/ies and photos of the Suedish arc measurement Expédition (1899-1902), by GÉRARD DE GEER (1/100.000) (1913).