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LES EXPÉRIENCES
DE
COMMENTRY
jetés laissent un passage de 1 mètre de hauteur sur toute la largeur de la voie ; les cadres sont couchés, avec les chapeaux projetés au pied du montage. Aux effets dynamiques, il convient de rattacher les projections de boue ou de poussière humide et agglomérée constatées sur la face des bois frappés par le courant direct ; ces projections s'observent de la cote 730 jusqu'aux coudes L, M, N, vers 900-920. Elles ne couvrent pas toute la face des bois, mais seulement une bande qui ne s'étend pas aux parties voisines de la paroi ; le contour net de cette bande dessine l'intersection du cadre par une surface développable à génératrices horizontales tangentes au cadre précédent ; la direction en plan de ces génératrices fait avec l'axe de la galerie, si celle-ci est rectiligne, un angle dont la tangente est à peu près 15 p. 100; les cadres sont distants, d'axe en axe, de 0 m ,45 ; cet angle de déviation des particules poussiéreuses est en relation avec leur vitesse de projection et la différence de pression que la vitesse do l'air crée de part et d'autre du cadre précédent. Ces projections témoignent a posteriori de l'état d'humidité de la galerie sur l'étendue de la zone schistifiée ; l'eau a certainement agi, soit seule, soit avec l'appoint de la forte teneur en cendres de la zone, pour amortir l'explosion de ce côté. Du côté A nous avons vu que l'extinction de la flamme s'était produite au passage de l'arrêt-barrage de 180. Cet arrêt-barrage a été presque totalement culbuté ; il n'est resté en place qu'une seule planche d'une plate-forme, naturellement dépourvue de ses cendres; si les cadres, solides, ont presque tous tenus dans cette région, la chasse d'air n'en a pas moins produit de forts effets dynamiques sur une poutre formée de l'assemblage de quatre madriers, solidement fixée en travers de la galerie devant l'arrêt-barrage et tenant l'appareil à volets ; cette
SUR
LES INFLAMMATIONS DE POUSSIÈRES
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poutre a été retrouvée en plusieurs morceaux 30 mètres plus haut, à 160. La cessation presque immédiate de la combustion et les résistances causées par le renversement de -l'arrêtbarrage ont rapidement atténué la violence des chasses d'air ; car, 100 mètres plus haut, l'arrêt-barrage de 80 n'est pas complètement culbuté; deux plates-formes et demie, sur 14, sont demeurées en place et, ce qui est plus significatif, il reste encore des cendres dessus, formant un tas de 10 centimètres environ de hauteur. Les débris des planches des deux arrêts-barrages ont été , retrouvés sur le sol des 160 premiers mètres de galerie, et parmi les projections à l'orifice. Quant à l'arrêt-barrage placé vers 1.020, du côté de l'orifice O, il est demeuré à peu près intact ; aucune planche n'est tombée; les cendres ont été presque totalement enlevées de la première plate-forme, mais sont demeurées à peu près intégralement sur les suivantes. Essai 14. — L'essai 14 a eu pour but de recommencer l'essai 13, en profitant d'une période sèche où les venues d'eau inopinées ne superposaient pas leur action à celle de la schistification, et ne faussaient pas les déductions que l'on espérait tirer de l'expérience. En conséquence, cet essai fut préparé dans des conditions identiques à celles do l'essai 13. Mais, le jour prévu pour l'essai, il y eut un dérangement des lignes électriques et l'on ne put tirer; diverses circonstances forcèrent de remettre le tir à quatre jours plus tard ; pendant ce temps on modifia l'installation de plusieurs lignes de transmission et des connexions ; il en résulta de nombreuses allées et venues sur le gisement de poussières déjà mis en place ; les poussières s'agglomérèrent sur les parties argileuses- do la sole ; il y eut diminution de la dose disponible par mètre cube; ailleurs, le sol s'effrita et la