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SUR LES INFLAMMATIONS LES
EXPÉRIENCES
DE COMMENTRY
servoirs de planches ou de tôles pour que des fragments du toit ne s'y accumulent pas et ne risquent pas de troubler le régime de vidange ; un tel couvercle aurait au surplus l'avantage de ralentir l'évaporation. Les nouveaux réservoirs paraissent réaliser un progrès important par rapport aux dispositions précédemment recommandées ; nous avons jugé utile de les expérimenter dans la galerie de Commentry. Essai 16. — L'essai 16 a donc été combiné de la manière suivante : même explosion initiale que pour l'essai antérieur, même gisement poussiéreux à 40 p. 100 de cendres environ offert au développement de l'explosion ; mais cette fois on a répandu les poussières à la dose de l kK ,350 par mètre cube, sur toute la longueur de la'galerie à l'exception de la zone initiale ; il n'y a pas de zone de schistification intensive. Du côté A, on a préparé, pour arrêter l'explosion, deux réservoirs extincteurs, le premier que rencontrera la flamme a son axe à 134 mètres de l'orifice A, la flamme aura donc 315 mètres à parcourir avant de l'atteindre; le deuxième est 10 mètres plus haut, l'axe à la cote 124. Ces réservoirs ont chacun 2 m ,30 de long, l m ,20 de large et sont construits pour une profondeur d'eau de' 25 centimètres, ce qui leur donnerait 690 litres de capacité ; comme on ne s'astreint pas à les suspendre bien de niveau, ils ne sont pas complètement pleins; ils tiennent chacun 650 litres, soit 1.300 litres pour 5 mètres carrés de section de galerie, ou 260 litres par mètre carré. Les expériences d'arrêts-barrages d'eau décrites dans la Quatrième série d'essais ont été exécutées avec 90 litres d'eau au mètre carré de section, soit environ trois fois moins, et la circulaire, pour réserver une marge de sécurité, recommandait 120 litres, soit moins de la moitié de la quantité actuelle. Les deux réservoirs occupent cepen-
DE POUSSIÈRES
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dant une moindre place que l'ancien dispositif à bacs multiples. Ces bacs ont été établis de manière à être mis en action pour une vitesse d'air d'environ 10 mètres par seconde. Par la pression de l'eau, le fond mobile appuie sur la saillie de la tringle de déclenchement avec une force d'environ 16 kilogrammes ; la force nécessaire pour soulever cette saillie est le produit de 16 kilogrammes parle coefficient de frottement, environ 0,3 (*), soit 4 ks ,800. D'autre part la poussée de l'air sur le panneau vertical du volet oscillant a pour résultante une force F, appliquée au centre de gravité du panneau ; la force de soulèvement de la tringle par le bord du plateau horizontal est le produit de F par le rapport des bras de levier, soit 2,5 F; cette force est égale, à l'instant du déclenchement, à la somme de la force de frottement de l'une des saillies, soit 4 ks , 800, et du poids de la demi-longueur de tringle, soit l life',250 ; on en tire F == 2 te ,320. Or, la surface du panneau vertical est de 3.000 centimètres carrés ; la pression capable de provoquer le déclenchement est donc de 0^,77 par centimètre carré ; elle est produite par une vitesse d'air pur, à 15° et pression normale delO m ,30 par seconde ; en atmosphère poussiéreuse, la vitesse limite s'abaisse à 8 ou 9 mètres par seconde. Il va sans dire que si on voulait obtenir le déclenchement pour une autre vitesse d'air, il suffirait de modifier la surface du volet ou les bras de levier. Chacun des bacs est divisé en trois compartiments par des planches, que des taquets maintiennent à une certaine distance au-dessus du fond. Le compartiment médian, long de l m ,50, tenait 420 litres environ, les compartiments extrêmes, longs de 0 m ,40, tenaient chacun (*) Ce coefficient a été déterminé expérimentalement sur des bacs semblables.