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ET NOTE
SUR L'ÉTABLISSEMENT
DES
seraient de forme cylindrique à génératrices verticales. Ceci posé, nous avons cherché à déterminer empiriquement les dimensions de nos serrements, mais nous n'avons pas trouvé de' formule applicable, celle de Combes, citée le plus généralement, concernant uniquement les faibles . pressions. Elle donne, en effet, l'épaisseur du serrement :
LV
IOP —
h
DE
LA
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PLATE-CUVE
SERREMENTS
J
en fonction du rayon intérieur r, de la hauteur d'eau en mètres A, de la résistance P par centimètre carré des matériaux employés, et l'on voit que, pour une certaine pression-limite telle quelOP — h = 0, on arriverait à E = oo, c'est-à-dire à une impossibilité d'ailleurs vite atteinte avec la faible résistance des matériaux ordinairement utilisés. Nous avions envisagé la possibilité d'étendre la limite d'application de cette formule par l'emploi du béton, dont' la résistance à l'écrasement est voisine de 15 kilogrammes par centimètre carré, parce que nous avions entendu dire que, dans une mine de la wSociété Cockerill, un barrage de cette nature, établi pour une hauteur de 160 mètres, avait donnéd'assez bons résultats. Bien que cette solution paraisse plus élégante et, peutêtre, plus économique, nous n'avons pas cru devoir la retenir en raison des difficultés que doit présenter la mise en place du béton dans un serrement en galerie horizontale et de l'incertitude où l'on doit se trouver quant à la réussite des différentes phases de l'opération, qualité du' béton, insuffisance du pildnnage, retrait du béton, etc. Comme conséquence, nous avons déterminé graphiquement les dimensions à donner à nos serrements en assimilant chacun de ceux-ci à une voûte chargée sur son extrados de la pression de l'eau.
Par le tracé préalable de quelques épures, nous nous sommes assurés que, pour certaines valeurs de l'épaisseur et du rayon intérieur du serrement, la stabilité de la voûte-barrage ne se trouvait sûrement pas vérifiée. Nous sommes arrivés ainsi à considérer comme possibles les données suivantes : Rayon d'intrados Épaisseur du barrage
2 m ,20 6 m ,80
et nous avons cherché, par la méthode de Durand-Claye, si un barrage répondant à ces conditions était susceptible de résister à la pression de 172 mètres d'eau. RAPPEL DES CONDITIONS DE STABILITÉ. — La voûte étant supposée décomposée en voussoirs fictifs élémentaires, nous avons admis que les forces auxquelles ils sont soumis sont parallèles et dirigées suivant l'axe de la bowette, axe de symétrie de la figure. La voûte ne sera en équilibre que si les voussoirs la composant ne peuvent être ni déplacés, ni détruits. Les conditions d'équilibre de ces voussoirs sont au nombre de trois se rapportant : 1° A leur stabilité proprement dite ; 2° Au danger de leur glissement ; 3° A la résistance des matériaux les composant. Pour que les voussoirs soient en équilibre statique, il faut que tout le /polygone de pression (c'est-à-dire la courbe des centres de pression) soit compris entre les surfaces d'intrados et d'extrados. Le glissement des voussoirs doit être empêché par le frottement de -leurs joints et, pour que ce résultat soit obtenu, il est nécessaire et suffisant que la résultante des forces agissant sur chaque joint fasse avec la normale à celui-ci un angle inférieur à l'angle de frottement. Enfin, pourque la troisième condition soit réalisée, c'est-