Annales des Mines (1914, série 11, volume 6) [Image 77]

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ET NOTE

SUR

L'ÉTABLISSEMENT

DES

Y indicatrice d'équilibre 1 1 1:,1 3 1 4 ainsi que l'indicatrice de résistance i-0 \ 6 . L'épure montre qu'il existe une aire de stabilité : AsT — AT'e.

Les points Y et A sont les points dangereux, car, pour eux, nous obtenons à la fois sur le joint à .la clef CD et sur celui des naissances AB Y effort-limite admis pour la résistance denos matériaux, c'est-à-dire p = 100.000 kilogrammes au mètre carré pour des briques de choix présentant une résistance à l'écrasement de 10 kilogrammes par centimètre" carré. Les deux courbes de pression qui correspondent aux efforts-limites simultanés à l'intrados en B et à l'extrados en C, pour les deux poussées A et F, sont les courbes I et II. Elles donnent aux joints 0, 1, 2,..., 7, les pressions, maxima suivantes : Courbe I. — Pour les joints 0 et 7, l'épure donne 99.000 kilogrammes et 105.000 kilogrammes, alors que nous devrions avoir R = 100.000 kilogrammes pour chacun de ces joints ; la différence ne pouvant provenir que d'une légère erreur de graphique, nous n'avons pas cru devoir en tenir compte : Pour le joint 1, nous ©-Menons -

2) 3,

-

.

0,

DE

LA

PLATE-CUVE

147

SERREMENTS

R = 95.000 kilogrammes R = 88.000 R = 76.000 R = 65.0C0 R . 58.000 R = 87.000

de sorte que, pour aucun de ces joints, la pression-limité R = 100.000 kilogrammes n'est atteinte. Courbe IL — Sur l'épure, nous trouvons pour les . joints 0 et 7 les chiffres de 102.000 et 105.000 kilo-

grammes et nous ferons, à ce sujet, la même remarque que dans le cas de la courbe précédente ; nous devrions obtenir, en effet, 103.000 kilogrammes exactement, puisque c'est pour cette condition que nous avons déterminé les points A et Y Pour le joint 1, nous oblenons -

3, 4,

-

-

(i,

R R R R R R

97.000 kilogrammes 97.000 — = 94.000 = 95. 000 = 83 . 000 = 92.000

c'est-à-dire des pressions qui sont toutes inférieures à la pression-limite de 100.000 kilogrammes. Pour qu'il n'y ait pas glissement, il faut que l'angle de la courbe des pressions I-II avec les normales aux joints soit inférieur à 45°, autrement dit que les valeurs du T (composante de glissement) soient plus petites rapport N (composante normale) que l'unité. Comme nous trouvons pour les différents joints : Courbe I. Courbe II.

Valeurs de

76 1N Sj °' S8 ^ ~ °'_94 Q~6Q°'_ ~ °' 90 ^

-

\ 0,27 — 0,1b — 0,36 — 0,48 | 0,36 — 0,26 — 0,17

les dernières conditions imposées sont remplies. VI. Forme adoptée pour les serrements. — Leur construction. — Nous donnons ci-dessous (fig. 2) la forme théorique des serrements telle qu'elle résulte de l'épure dont nous venons d'indiquer le tracé : Nous ne l'avons pas adoptée telle quelle ; nous avons cru devoir tenir compte, en effet, des différences- pouvant exister entre nos données et leur réalisation pratique, comme, par exemple, l'inégalité de résistance des briques