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CIRCULAIRES.
commissaires de votre service et me rendre compte des circonstances qui auront pu vous être signalées. Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération très-distinguée. Le minisire de l'agriculture, du commerci et des travaux publics. Pour le ministre et par autorisation: te conseiller d'État, directeur général det potili. ct-chaussées et det chemins de fer, DE FRANQUEV1LLE.
CHEMINS DE FER.
Ouverture des salles d'attente, dès que le train est formé.
Aux administrateurs des chemins de fer d
Messieurs, depuis que les chemins de fer sont en exploitation, les voyageurs sont dirigés, à mesure qu'ils prennent leurs billets de place dans les salles d'attente, d'où ils ne sont introduits sur les quais d'embarquement qu'un certain nombre de minutes avant le départ du train. Il résulte divers inconvénients de cet état de choses : d'abord, au moment de l'ouverture des salles, chacun se précipite quelquefois avec violence, au risque de renverser les femmes et les enfants qui font partie des voyageurs, afin de pouvoir choisir des places à sa convenance, de là des désordres. Quelquefois, les meilleures places sont occupées, grâce à l'introduction sur les quais avant l'heure d'ouverture des salles d'un certain nombre de voyageurs privilégiés ; ce qui donne lieu à des récriminations et à des plaintes qui ne manquent pas d'une certaine justesse. Enfin, les voyageurs devant être introduits en même temps sur les quais, n'ont aucun intérêt à arriver de bonne heure ai chemin de fer, ce qui produit au dernier moment un encombrement considérable au guichet et surtout à l'enregistrement des bagages. Ces inconvénients seraint atténués ou même supprimés, si le voyageur était admis sur les quais dès qu'il est muni de son billet; il pourrait ainsi choisir sa place et le classement des voyageurs se ferait sans trouble, les meilleures places étant naturellement dévolues aux plus diligents. Le service de la distribution des billet se ferait avec plus de calme et celui ;de l'enregistrement des ba-
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C1KCULAIRES.
gages moius précipité permettrait d'éviter beaucoup d'erreurs et de fausses directions qu'on ne peut attribuer qu'au peu de temps laissé aux agents pour cette opération. Enfin le public apprendrait un peu plus à se conduire lui-même, à veiller à ses propres intérêts et à éviter les chances d'accidents , s'il s'en présentait. Cette mesure ne léserait d'ailleurs en rien les intérêts des compagnies qui, par un contrôle fait au moment du départ, s'assureraient que les voyageurs sont bien dans les voitures de la classe pour laquelle ils ont pris un biMet. Il pourrait de plus en résulter une économie dans les dimensions qu'on est obligé aujourd'hui de donner aux salles d'attente , puisque le voyageur ne serait plus destiné à y séjourner. Par toutes ces considérations, j'ai pensé, Messieurs, que le moment était venu de faire un essai dans le sens que je viens d'indiquer et de permettre aux voyageurs l'accès des quais d'embarquement dès qu'ils sont munis de leurs billets de place. Je ne doute pas qu'avec l'esprit éclairé qui vous anime et préside à votre exploitation, vous ne consentiez à entrer dans cette voie. J'ajoute d'ailleurs que si l'expérience ne répondait pas à mes prévisions, je n'hésiterais pas à vous autoriser à revenir sur une mesure qui n'aurait pas atteint le but que je me propose, celui d'habituer le public à se guider lui-même dans ses relations avec les chemins de fer. Veuillez m'accuser réception de la présente et me faire connaître à quel moment vous êtes disposés à commencer cet essai. Recevez, Messieurs, l'assurance de ma considération très-distinguée. Le ministre de C agriculture, du commerce et des travaux publics,
E. ROUHER.
CHEMINS DE FER.
Transports des rails par chemins de fer. — Modification de la décision générale du 20 mai i856.
A M.
, ingénieur en chef du contrôle. Paris, le 22 juin 1856.
Monsieur, à la suite d'un accident, l'administration avait interdit aux compagnies de chemins de fer, par décision générale du 20 mai i856, le transport des rails par trains contenant des voyageurs; toutefois, ces transports étaient autorisés par trains mixtes DÉCRETS,
1865.
lO
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