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SUR LES MINES.
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LOIS, DÉCRETS ET ARRÊTÉS
près de 21 millions de francs réalisée par l'industrie et le commerce. Ce fait démontre que les compagnies comprennent de plus en plus l'avantage que présente, pour l'intérêt général comme pour leur propre intérêt, l'abaissement progressif des tarifs.
RÉSUMÉ.
Total En déduisant le crédit de 1866, ci On trouve pour les dépenses restant à faire au 1" janvier 1867
sommes à payer, en capital à 26.950.000 francs pour travaux, et à 5o. 45o.ooo francs pour subventions. Le Trésor a en outre, ainsi qu'on l'a dit plus haut, à payer en annuités, conformément aux conventions de i863, un capital de 396.169.863 francs. Le montant de chaque annuité est de 18.279.&00 francs et devra être payé pendant 92 ans à partir de 1864. INDUSTRIE MINÉRALE.
La situation générale, au 1" janvier 1866, des travaux extraordinaires se résume de la manière suivante : Le service des ponts et chaussées, comprenant les routes impériales, la navigation intérieure, les ports maritimes et les travaux d'amélioration agricole, exige, à partir du 1" janvier 1866, pour l'achèvement des entreprises décrétées, les sommes ci-après : Lacunes des routes impériales Rectifications des routes impériales Routes impériales de Corse Routes forestières de Corse Grands ponts Grandes voies de communication de Paris.. . . Rivières Canaux Ports maritimes Service hydraulique
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francs. 9.500.000 24.991.800 5.280.000 2 996.ooo 4.O02.5OO 26.776 6O7 27.813.225 I3.356.ooo 82.274.ooo 19.8S6.500 216.876.692 38.251.000
178.625.692
Soit en nombre rond 180 millions.
Mais l'administration a déjà signalé la nécessité urgente d'ajouter aux entreprises actuellement décrétées de nouveaux ouvrages que réclament impérieusement les besoins du commerce et de l'industrie. Ces ouvrages étaient évalués, dans le projet de loi sur les travaux extraordinaires présenté dans la dernière session, à la somme de 160 millions de francs. Nous croyons devoir maintenir cette évaluation, qui porte à Slio millions de francs le montant total des travaux à exécuter à partir du 1" janvier 1867. En ce qui concerne les chemins de fer, les dépenses restant à faire par l'État au 1" janvier 1867, s'élèvent, pour ce qui regarde les
Les espérances que faisait concevoir le dernier Exposé de la situation de l'Empire au sujet du développement de l'industrie métallurgique, pendant l'année 1864, se sont réalisées. L'année i865, d'après les données recueillies jusqu'à ce jour, n'a rien à envier à celle qui l'a précédée. En i865 en effet, l'extraction des mines de houille, qui atteignait m millions de quintaux, en i864, paraît devoir dépasser 110 millions de quintaux métriques, valant en moyenne 1 fr. i5 cent le quintal ; et, si l'on se rappelle qu'en 1860 l'extraction était de 83 millions de quintaux, on voit qu'en cinq ans la production de la houille en France s'est accrue de 3o millions de quintaux. Ce simple rapprochement de chiffres suffit pour démontrer l'immense progrès qu'a fait parmi nous, pendant ces dernières années, l'exploitation des mines de combustible minéral. Il n'est point sans intérêt de constater que, pendant cette période, les prix sont demeurés presque stationnaires : le prix moyen pour toute la France était de 1 fr. 16 cent, en 1860, il est 1 fr. i5 cent, en i865. L'abaissement des droits de douane sur les houilles n'a donc pas eu pour effet de faire baisser les prix, et l'on pourrait, dès lors, en conclure que la consommation a marché plus vite que la production. Pour les usines à fer, les renseignements recueillis jusqu'à ce jour conduisent à des résultats qui ne méritent pas moins d'être remarqués. En i865, il a été produit, tant en fonte pour affinage ou pour moulage en seconde fusion qu'en fonte de moulage de première fusion, 2.212.000 quintaux métriques de fonte au combustible végétal, valant 32.18&.000 francs; 988.000 quintaux de fonte aux deux combustibles mélangés, valant 12.Ù22.000 francs, et 8.Z183.000 quintaux de fonte au combustible minéral, valant 82.9Û9.000 francs;