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LOIS,
DÉCRETS ET ARRÊTÉS
réalisant les améliorations les plus utiles sont désignés à l'attention du public agricole et forment la liste des concurrents à cette haute récompense, lorsque le concours régional reviendra dans le même département. Le Gouvernement s'efforce d'encourager la formation de bibliothèques spéciales en distribuant aux associations agricoles les ouvrages auxquels il souscrit chaque année. Il a de même favorisé la création de bibliothèques communales ou scolaires. Quelquefois aussi les associations donnent ces volumes en primes, afin d'initier nos agriculteurs aux nouveaux procédés et aux progrès de la science. Dans le courant de la dernière session, la loi relative à la répression des fraudes dans le commerce des engrais, si vivement sollicitée par les conseils généraux,a été votée et a été promulguée par le décret du 27 juillet dernier. Mais, si l'agriculture peut espérer une protection suffisante dans l'application de la loi et entrevoit une plus grande sécurité dans le commerce des engrais, il reste un point sur lequel il ne lui est pas encore donné une entière satisfaction. Elle aurait besoin d'une quantité plus grande d'amendements, en rapport avec les développements qu'elle a pris. Aussi le Gouvernement a-t-il fait rechercher de nouveau, cette année, par des hommes compétents, les gisements de phosphate de chaux fossile, ainsi que ceux de feldspath de facile décomposition et assimilable, qui pourraient rendre, dans certains terrains, les mêmes services que le phosphate dans les terrains cristallisés, siliceux ou argileux. La vigne occupe le premier rang parmi les sources de notre richesse agricole. Il est donc important de généraliser les meilleurs cépages et les méthodes qui, en donnant moins de prise à la maladie, élèvent le rendement, abaissent les prix de vente et accroissent les bénéfices. En 1867, comme précédemment, le docteur Guyot a poursuivi les tournées vinicoles qu'il a commencées il y a quelques années, et bientôt il aura terminé le parcours de toutes les contrées intéressées et l'enseignement pratique de la viticulture dans les 7Z1 départements vignobles de la France. Les résultats de cette mission, consignés dans des rapports spéciaux publiés régulièrement, vont se trouver rassemblés dans un seul ouvrage, monument complet de l'enseignement viticole, qui ne manquera pas d'être apprécié de tous les viticulteurs, en France et même à l'étranger. L'industrie séricicole, dont les souffrances ont persisté cette année, a continué à être l'objet de la sollicitude du Gouvernement.
SUR LES MINES.
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La commission instituée près du minisire de l'agriculture, du commerce et des travaux publics dès i865, s'est réunie plusieurs fois en 1867. Informée de la fraude pratiquée sur les graines du Japon et pouvant compromettre les résultats de la campagne séricicole et décourager nos sériciculteurs, elle prit des mesures afin de permettre, autant que possible, d'assurer la provenance des cartons japonais. Un timbre devait être apposé sur les cartons présentés au consul de France à Yeddo, avec le millésime de l'année. Cette formalité' ayant provoqué quelques réclamations, une enquête eut lien, après laquelle le maintien de cette formalité fut décidé, mais en déclarant que son seul but était de constater la présentation dos cartons chargés de graines au eonsulat de France, mais non leur origine ni leur qualité. Une autre1 enquête fit connaître les résultats assez satisfaisants, sons certains rapports, des éducations entreprises avec les graines du Taïcoun. En 1867, une mission a été confiée à M. i'asteur, membre de l'Institut et de la commission séricicole, à l'effet de poursuivre les études spéciales qu'il avait entreprises les années précédentes sur la maladie des vers à soie, sur ses caractères, sur ses: causes. Ces études ont déjà donné de remarquables résultats, consignés par l'honorable savant dans d'intéressants rapports, qui ont été publiés. De ses expériences et de ses observations il résulte, d'après les termes du rapport adressé par lui au ministère, que la maladie, provient, en partie, de la présence de corpuscules dans le corps, des vers; que cette maladie est contagieuse, et que, par un procédé de sélection et de grainage parfaitement pratique, m peut prévenir sûrement la maladie des corpuscules avant la montée,, maladie qui n'est cependant pas la seule à redouter. Les travaux de M. Pasteur ont eu pour conséquence: de démontrer la nécessité de faire emploi du=microscope dans la. pratique, pour reconnaître l'état de santé des vers. Le Gouvernement,, afin d'initier à cet usage les populations sértcicoles, a fait l'achat de cinquante microscopes, qu'il a distribués entre,les départements intéressés, pour être mis à la disposition des commissions localesPlusieurs sériciculteurs ont même profité de là présence de M. Pasteur à Alais pour lui demander des conseils sur la manière de; se guider dans leurs observations microscopiques. D'autre part, désireuse d'apporter à la crise séricicole le: remède le plus prompt et à#l'industrie les encouragements les plus efficaces, la commission, informée que les petites éducations avaient