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'OIS,
1.707.197
DÉCRETS ET
SUR LES
ARRÊTÉS francs.
versements à capital aliéné, montant à. . .
69.309.039,45
672.990 versements à capital réservé, montant à. .
42.911.896,29
2.380.187 versements, montant à
112.220.935,74
Elle avait encaissé, tant en versements qu'en arrérages, une somme de i55.265.8i8',99 et remboursé, soit en capitaux réservés après décès, soit en sommes irrégulièrement versées, ii.558.8io',22; elle avait acheté 5.492.555 francs de rentes, ayant coûté i25.70Zi.966r,54 et fait inscrire au grand-livre 54.565 parties de rentes viagères, montant ensemble à 6.190.558 francs, et valant en capital, d'après les tarifs, 6o.i76.895',87. En compensation de la charge imposée au Trésor par ces rentes viagères, elle! avait fait annuler par la Caisse d'amortissement 2.681.972 francs de rentes perpétuelles, représentant," aux prix d'achat, une valeur égale. Ces annulations avaient réduit la dette consolidée d'une somme de 69.i8i.652',76 en capital nominal. Les améliorations qui peuvent être introduites dans le régime des Caisses d'épargne n'ont pas cessé d'être l'objet delà sollicitude du Gouvernement, qui espère, avec le concours de la Commission nommée par l'empereur, arriver à des solutions utiles à cette intéressante institution. Depuis le dernier Exposé de la situation de l'Empire, douze Caisses d'épargne nouvelles ont été créées, savoir: cinq dans les ; deux derniers mois de 1867, à Salins, Poligny, Dole, Saint-Amour (Jura) et à la Chartre (Sarthe) ; sept depuis le 1" janvier 1868, à Arbois (Jura), Uabastens (Tarn), Bresles (Oise), Morestel (Isère, Lamballe (Côtes-du-Nord), Clairac (Lot-et-Garonne) et Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Sept autres villes sont actuellement en instance pour des créations de même nature. Le nombre de Caisses autorisées jusqu'à ce jour a été porté à 520. Quatre caisses d'épargne, celles de Boussac (Creuse), Vervins (Aisne), Neufchâteau (Vosges) et Morlaix (Finistère), ont été réorganisées. Les placements faits par ces établissements à la Caisse des Dépôts et Consignations, pendant les dix premiers mois de 1868, ont atteint 80.22 i.63i',oi les retraits de fonds, pendant la même période. . 55.54o. io2r,2Ô soit, au 5 octobre, une différence en faveur des placements, de
46.88i.528',78
Cette somme, ajoutée au solde dû par la Caisse des Dépôts et Con-
MINES.
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signalions au 3i décembre 1867, soit 556.977.588'.54 a porté ce solde, au 5i octobre 1868, à 0o5.85g.ii7r,5a. Dans ces deux sommes est compris l'avoir particulier des Caisses qui n'a pas été placé en immeubles ou en rentes sur l'État ; à cette époque de l'année, on ne peut faire la distinction des deux éléments qui les composent. L'Administration se préoccupe avec la plus grande sollicitude de Ht ce qui peut intéresser la santé publique. Elle étudie, avec le concours du Comité consultatif d'hygiène publique et des Conseils ffisalubrité, les mesures à prendre dans l'intérêt de l'hygiène et de Ifftat sanitaire des populations; elle en provoque et prescrit, au besoin, l'application ; enfin, chaque année, elle distribue des ré^ Mmpenses honorifiques aux praticiens qui se sont le plus distinmés par leur zèle dans les services de la vaccine, des épidémies et ■Es eaux minérales. fic'est grâce à l'ensemble de ces mesures, ainsi que l'Académie iitipériale de médecine le constate dans un de ses derniers rappris, que les épidémies n'ont plus la gravité et la persistance |j|'elles avaient en d'autres temps ; il faut aussi leur attribuer la diminution notable des épidémies de variole, en F'rance, dans le cours des dernières années. 'JjKLe Gouvernement s'attache aussi avec le plus grand soin à préserver le pays de tout ce qui pourrait, du dehors, menacer la santé publique. .-Bien qu'une épidémie de typhus et une reprise de choléra aient fflfalheureusement sévi, en 1868, dans le nord de l'Afrique, particulièrement à Tunis et dans le Maroc, les mesures prises, par suite dTës instructions données à nos agents, à cet égard, ont suffi pour nous garantir de toute atteinte. ■Enfin, le Gouvernement veille activement à l'exécution des mesures adoptées, de concert avec les gouvernements ottoman et égyptien, au sujet du pèlerinage de la Mecque, et l'on ne peut que se féliciter des bonnes conditions dans lesquelles, sous l'application de ces mesures, le pèlerinage s'est accompli depuis lors. TRAVAUX
PUBLICS.
mlioutes imperiates.— Les routes impériales sont au nombre de totale classée est de 38,420 kilomètres, représentant une moyenne de 45a kilomètres par département. En i852, la longueur de ces mêmes routes était seulement de 35,694 kilomètres. L'augmentation a pour causes :
B2, et leur longueur