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MINES DE HOUILLÈ
DU Dfi,ARTEMENT DE LA LOIRE.
C'est ici le lieu de dire que le sol houiller, circonscrit de toutes parts par le terrain primitif,,s1ipporte lui-même, sur une étendue, à la vérité très-bornée, de faibles restes d'une
On doit regretter que la jeunesse de l'auteur et l'état dela science au moment où il a écrit, aient donné lieu à plusieurs méprises qu'il n'est point de notre sujet de relever.
formation moins ancienne, déchirée, à l'époque du dernier creusement des vallées, et dont les
lambeaux recouvrent aujourd'hui les seules sommités de Saint-Priest et de la TOUT, situées près de la rivière du Furens, entre Saint-Etienne et là Loire. Cette formation a cela de particulier que
des tufs volcaniques et des fragmens de basalte y sont empâtés dans une matière siliceuse très abondante, déposée sur le sol houiller en bancs sensiblement horizontaux. Ce fait ne se reproduit nulle autre' part dans
la contrée de Saint-Etienne , et les monticules volcaniques qui existent dans la plaine du Forez, n'ont aucune liaison immédiate avec la formation houillère qui nous occupe.
M. de Bournon a décrit les minéraux de
Saint-Priest et de la Tour, et donné une énumération très - détaillée des divers accidens qu'ils présentent. 11 cite des bois pétrifiés par
la matière siliceuse, et parfaitement caractérisés (i).
près d'Alais (Gard), supposant, d'api:ès quelques indications vagues, que les couches de houille qu'ils exploitent formaient le cul-de-bateau dans la profondeur, dirigèrent une galerie
d'écoulement, de manière à atteindre ces couches en un point qui se trouvait dans la verticale abaissée du sommet de la montagne ; c'est en effet là qu'ils rencontrèrent le fond du cul-de-bateau. (1) Essai sur la Lithologie des environs cle SaintÉtienne, page 45 et suivantes.
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L'atlas des minés de la Loire fournit le moyen d'assigner les limites extrêmes des niveaux aux-
quels ont été observés les différens sols qu'on vient de passer en revue.
1°. On peut suivre sans interruption le sol
primitif, à partir du Rhône près de Givors ( à une hauteur absolue de 169 mètres) jusqu'aux sommités principales du Pilat, élevées ( également au - dessus de la mer ) d'environ 1,200 mètres (1).
2°. C'est le puits du logis des Pares, près
de Rive-de-Gier, qui a tait connaître le sol houiller à une plus grande profondeur. Le fond de ce puits est à 25 mètres au-dessous du ni-
veau de la mer (2). D'un autre côté, la plus
haute sommité du même sol ( le mont Saison , près Saint-Etienne ), est élevée au-dessus de la mer de 725 mètres. Il s'ensuit que la plus grande distance verticale entre les ditférens points où la formation des houilles a été obseevée , est de 750 mètres. 3°. La plus grande élévation de la .fbrmalia,' observée à Saint - Priest et à la Tour, est de 600 à 65o mètres.
(1) La hauteur du Pilat est évaluée à 1,215 mètres dans
l'Annuaire statistique du département de ici Loire, imprimé par ordre de M. du Colombier, ancien préfet; nous
ignorons quelle sorte d'opération a conduit à ce résultat. (.2) .Le puits du Matouret , profond de 525 mètres, mais dont l'orifice est plus élevé que celui du puits du Logis-desPères, fait connaître le sol houiller, à une hauteur absolue de 8 mètres au-dessous du niveau de la mer.