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MINES DE HOUILLE
liaison moyenne est de 15 à 18 degrés. Elle a été l'objet de beaucoup de travaux. Dans la présente année 1815 , les mines en activité assises sur cette couche sont les suivantes Carte I. Couche D. Ouverture
numéro 12. . Commune (IP Firminy
ainsi que les mines suivantes.
o. Mine exploitée par le sieur Martin. Cette mine, environnée de vieux ouvrages inondés, est elle-même noyée en grande partie. Elle n'a été en activité que pendant les deux premiers mois de l'année 1813. Son exploitation ne sera reprise avec avantage que quand on se décidera à faire usage de moyens d'épuisement puissans et communs aux exploitations voisines.
Les principaux ouvrages d'art consistent en un puits de 66 mètres et une machine à chevaux. On emploie 8 chevaux et 18 ouvriers. La couche D a 88 décimètres d'épaisseur. En 1812 on a extrait 40,200 quintaux métriques de Carte I.
Couche D. Ouverture
houille grosse, et 30,00o quintaux métriques de houille menue. no. Mine exploitée par le sieur Charpin. Cette exploitation, qui a été commencée en i 8,08,
a succédé à celle des Molières , abandonnée en i8o6 ; l'une et l'autre ont été entreprises par les sieurs Latour, Veron et compagnie.
Ici la couche appelée grande masse n'a que 57 décimètres de puissance totale. Elle est divisée par un lit de schiste de 2 décimètres ; la partie supérieure de la couche a 15 décimètres d'épaisseur. La houille qui en provient, encore intacte, n'est bonne que pour la grille ; la partie
inférieure de la couche a 4o décimètres d'épaisseur, et fournit de la houille de forge de première qualité. Dans le canton dont il s'agit, la grande masse
DU DiPARTEMENT DE LÀ LOIRE.
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est peu sujette aux resserremens que l'on
nomme couffiées. " La mine Charpin, la plus importante de celles qui sont actuellement en activité à Firminy, est environnée de vieux -ouvrages noyés, auxquels on pourrait appliquer les moyens d'épuisement que l'on a proposé de mettre en usage pour la mine Martin. L'aërage s'opère à l'aide d'un simple .soufflet
ma par un homme ; le mode d'exploitation
consiste à percer des galeries sur la pente et sur la direction, en laissant derrière soi des piliers d'une épaisseur convenable : on exploite un seul étage en laissant au mur une assez grande épaisseur de houille, que l'on prend en suivant
une marche rétrograde quand on a atteint les limites de l'exploitation; en se retirant on
diminue également l'épaisseur des piliers. En février 1813, la houille menue que l'on a l'usage de laisser dans l'intérieur des travaux jusqu'en été (i), s'est enflammée spontané-
ment ; mais on est parvenu à isoler les parties de la mine incendiées.
Les principaux ouvrages d'art consistent en un puits de 104 mètres et une machine à chevaux pour l'extraction. On emploie 6 chevaux et 26 ouvriers. En 1812 l'extraction a été de 29,700 quintaux métriques de houille grosse et 29,700 quintaux métriques en houille menue.
La couche D appelée grande masse, en outre des travaux en activité dont elle est aujourd'hui l'objet, a été l'occasion de beaucoup (1) C'est à cette époque seulement qu'on en trouve le
débit.