Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
MINES DE HOUILLE
ment, soit enfin avec le secours de machines à moleftes qui servent à l'extraction des matières. Il seroit très-utile d'établir un épuisement commun pour les mines assises sur la couche-dite la grande-masse. Les .travaux actuels sont situés au-dessous de vieux ouvrages remplis d'eau ; il en résulte des causes journalières et éminentes de danger. A Fii:miny, la mesure de vente est la benne, du poids d'environ ioo kilogrammes, et lefaix évalué à 4o kilogrammes. En 1812 , l'exploitation des mines du premier groupe n'a été que de 187,120 quintaux mé-
triques de houille de toutes qualités.
Les débouchés .de l'exploitation Se réduisent
à la consommation locale pour le chauffage,
et à une exportation peu importante dans le département de la Haute-Loire ; la houille menue est employée à la fabrication des clous,qui forme une branche d'industrie assez étendue. cartes V7
Ix cn XIV
13.
DISTRICT DE ROCHE-LA-MOLIÈRE. Groupe N°.' 2 de la carte d'assemblage.
Les couches de houille reconnues dans le territoire de Roche-la-Molière, sont contournées d'une manière assez bizarre : un coup d'oeil jeté sur la carte donnera une idée plus nette de leur allure , que la description qu'on pourrait placer ici. Il suffit de faire remarquer que le bassin particulier qui renferme les couches de Roche-lalMolière, est dominé par des coteaux sous lesquels elles s'enfoncent presque de toutes parts. Les affieuremens se dessinent sur le penchant de ces coteaux en lignes sinueuses, suivies
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE. 7r et presque parallèles qui enveloppent le château
de Roche du côté de l'est (I).
Les couches reconnues dans le territoire de Roche, sont au nombre de heuf; elles ont
donné lieu à des travaux plus 'ou moins considérables : leur épaisseur est très-variable, et à l'exception de celle appelée la cotiche du Saignat, elles offrent une succession irrégulière de renfleméns et de rétrécissemens qui en rendent l'exploitation incertaine et difficile. La couche A, appelée grande masse de la Neyrette, a une épaisseur de 22 à 25 décimètres; la houille en est de très-médiocre qualité. Les
travaux exécutés sur cette couche n'ont été poussés qu'à une petite profondeur, parce qu'on n'a point fait usage de moyens puissans d'épui-
sement, et que les localités ne permettent pas de faire de galerie d'écoulement.
La couche B, appelée petite masse de la
Neyrette, a 13 décimètres d'épaisseur; elle est peu connue : la houille en est de mauvaise qualité. Couche C, -appelée couche du Petit-Bois (16 décimètres de puissance) ; elle n'est connue que par deux attaques faites à une petite profondeur (houille d'assez mauvaise qualité). Couche D, appelée couche de la Grille, épaisse
de 32 à 48 décimètres : houille d'assez bonne qualité pour le chauffage, niais-peu propre aux travaux de la forge. Grande affluence d'eau dont on ne peut se débarrasser par une galerie (i) Voyez ce qui a été dit plus haut, de l'allure la plus ordinaire des couches de houille dans les environs de SaintEtienne.