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MINÉS DE HOUILLE
DU dPARTEMENT DE Li LOIRE.
sonne, etc. Il paraît que, quand les propriétés' sont très -divisées , il y a beaucoup d'abus qui ne tournent pas toujours à l'avantage du promotifs à une bonne exploitation ; il serait superflu de chercher à le prouver. Les exploitans ou extracteurs creusent les puits et font tous les frais de l'entreprise suivant l'intérêt que chacun a dans l'entreprise; dès que l'extraction commence à avoir lieu, la houille est partagée
ot.ites sortes de privations personnelles pour surmonter les obstacles et les incertitudes trop souvent attachées aux entreprises naissantes. C'est à cette persévérance, si nécessaire au mineur, que l'on est redevable de plusieurs découvertes très-précieuses faites depuis quelques années. Les exploitations. de Rive-de-Gier ont principalement pour objet deux couches de houille séparées l'une de l'autre par un intervalle de
en nature entre les associés et les propriétaires, suivant les conventions stipulées. 11 y a à cet effet, autour des puits, des rases dont L'ensemble s'appelle la recette, et chacun
La couche supérieure, dont l'épaisseur varie depuis 2 mètres jusqu'à 8, 12 et même 15 ( moyenne 7 mètres ), est divisée en deux par-
priétaire. Ces arrangemens nuisent par plusieurs
fait enlever la houille qui lui revient pour cri former des magasins particuliers à chaque indi-
vidu; car la vente ne se fait point au compté
de la société ; on compte au plus deux ou trois
exceptions à cet usage si contraire aux inté-
rêts bien entendus des exploitons.
Les extracteurs forment un nombre consi-
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dérable d'entreprises partielles qui donnent Leu elles-mêmes à un nombre beaucoup trop grand de puits et d'autres travaux dispendieux ; la
concurrence réduit à peu de chose les bénéfices, dont la plus grande partie est absorbée par les propriétaires du sol, par ceux qui font le commerce de la houille, et par les capitalistés qui ont fait, à un haut intérét , les fonds des actions pour le compte des extracteurs. Mais si l'on ne peut approuver l'ordonnance générale des travaux souterrains de Rive-de-
Gier, on doit du moins reconnaître que les entrepreneurs montrent une grande constance dans leurs recherches, et qu'ils savent supporter
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35 à 4o mètres (I).
ties ordinairement égales , par un nerf épais
de 16 à 20 décimètres; en-dessus da nerf se trouve la partie désignée par le nom de maréchale, dont la houille propre aux travaux de
la forge donne plus de menu que de gros quartiers ou .pérats; au-dessous est le raffauct , dent la houille plus dure et moins bitumineuse donne une plus grande quantité de pérat, mais dont le menu est ordinairement si peu estimé qu'on peut le vendre et qu'on le laisse dans la
La seconde couche appelée la hdtarde, sans doute parce que la qualité de la houille y est très-inférieure à celle de la couche supérieure, est aussi divisée en deux bandes par un nerf plus ou moins épais. Sa puissance réduite (abs-
traction faite du nerf), est de i6 à 25 déci(1) II existe audessus de cellesci une autre couche dont
on ne fait pas mention, parce qu'elle n'a été trouvée exploilable que bien rarement,