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MINES DE HOUILLE
150 ou même 200mètres, et lorsque l'épaisseur de la couche exploitée est de 5 ou 4 mètres, il en résulte presque toujours des crevasses dans
le terrain. Les galeries sont boisées par les procédés ordinaires; les cadres composés de trois pièces , sont placés à des distances qui dépendent de la solidité des parois ; quelquefois , sur-tout dans les tays, on se contente de placer des poteaux isolés qui portent sur des semelles chassés avec force au toit et au mur de la galerie; il ne s'agit alors
-que de soutenir le faîte qui pourrait s'affaisser lorsque la largeur des tays est très-grande. On a déjà dit qu'assez ordinairement la hauteur des galeries diminue chaque année par le rehaussement du sol (i). Le bois de chêne coûte i franc le mètre courant , la pièce ayant 8 décimètres de diamètre au
petit bout. Le sapin employé au boisage des galeries, se tire des montagnes de Pilat, et coûte de 46 à 6o ou 75 centimes le mètre courant, le diamètre de la pièce étant au petit bout
de 9, 10, 13 centimètres. Les remblais sont employés, sur-tout quand on enlève les piliers ; on pratique des murs en pierres sèches avec les débris du nef dé séparation qui se trouve dans toutes les mines; mais cela est bien insuffisant dans les couches épaisses. Aërae
L'aérage des mines s'opère facilement lorsqu'il y a deux puits en communication : mais (i) Le même fait a été observé dans d'autres contrées et particulièrement dans le pays de Liège; mais ce n'est vraisemblablement qu'à Rive-de-Gier-que l'exploitant a fait tourner
- cette circonstance à son profit.,
DU DÉPARTEMENT DE LA
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n'a pas lieu à toutes les époques de l'exploitation. Quand on n'a pas encore pu se procurer cette LOIRcela
ressource, on opère ficiel en employant des souffletsun aêrage artipar un homme; l'air.des soufflets de forge .mus est ponssé dans la mine et conduit .dans des tuyaux pin, perçés d'u n trou circulaire de 16 de bois de centimètres de diamètre. On a aussi fait usage de solleets à pistou, mus par un cheval ou par la machine à
vapeur servant à l'extraction.
Mais ces -moyens ne produisent que .des effets médiocres, et seulement suffisans pour attendre le moment où deux puits seront mis en communication. A Rive - de - Gier il n'y a que trois mines dans lesquelles on ait à prendre des précautions. contre le feu p-,risou ; ces précautions se réduisent ordinairement à enflammer le gaz tous les matins avant l'entrée des ouvriers : celui qui exécute l'opération est couvert d'un cuir, et porte un capuchon de même surtout en matière (1), Les autres gaz délétères sont beaucoup plus communs et gênent les travaux dans un, grand nombre d'exploitations (2). L'éclairage s'opère avec des lampes en fer contenant de 0,12 à 0,15 kilog. d'huile , qui coûte franc 7 centimes le kilogramme. On fournit l'huile à chaque ouvrier, il en 'consomme ordinairement 0,2 kilog. par fournée, de neuf dix heures; dans les mines où l'air ne circuleà pas' bien , la consommation est plus forte moitié. La houille est transportée du. lieudeoù elfe a (1) On l'appelle Je Pénitent. (a) C'est ce que les mineur s appellent la
force',