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DU DiPARTEMENT DE ri noinE.
MINES DE HOUILLE
au su-cl-ouest, et qui passe à-peu-près sous le ruisseau du Reize.
ouvriers pour extraire 2,000 quintaux métriques de houille grosse , et 7,500 de houille mentie; au total 9,511 quintaux métriques.
Mine de la Cape.
C. XXVI. Ouvertures
n°'3I et3., 15xploitans : MM. Crozet, Neyrand et corn. - Genis- pagme.
commune de
Terren°i" ainsi que les suivantes,
F. Territoire de la montagne de Feu et la
La puissance moyenne réduite de la couche .
Chauch,ére.
qui tait le sujet de cette exploitation, est de Io mètres. La houille, de deuxième qualité
A des dates très - reculées, deux incendies peu importans s'étaient manifestés à une petite
y est mêlée des chiste. Cette circonstance, jointe à l'abondance des eaux à épuiser, rend l'exploi-
profondeur dans les mines alors exploitées dans
tation de la Cape moins avantageuse que ne
ce territoire; mais en 1740 un incendie plus grave, et qu'on a vainement tenté d'éteindre pendant trente ans, éclata dans les travaux de la Garde:
semblerait le promettre la grande -puissance du ' gîte. Le puits Crozet sert, à l'aide d'une machine à chevaux à l'épuisement des eaux pendant douze heures du jour, et à l'extraction le reste du temps. 1.1 a 128 mètres.
Le puits Curé reçôit une machine à vapeur de rotation qui doit servir à l'extraction et à
l'épuisement. Il a /58 mètres. En 1812, on a emproyé vingt-deux chevaux et soixante-deux ouvriers. On a extrait 29,881 quintaux métriques de houille grosse, et 65,022
de houille-menue; au total 94,903 quintaux métriques.
c. xxvi.
Ouverture
n'. 36.
Mine Laurette. Exploitans : MM. Crozet, Neyrand, Thé-
venet , Dumas et compagnie. Elle fournit de la houille de seconde qualité. U. seul puits (dit de Laurette), ayant 232 mètres
de profondeur, et servant à Pextraction et -à l'épuisement d'eaux abondantes , vient d'atiteindrela couche en un point où sa puissance
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est de 8 mètres. Il y a une machine à chevaux. En 1812, on a employé dix chevaux et dix-sept
.
C'est à ces accidens que le territoire doit son nom. Il a été l'objet d'un grand nombre d'exploitations, ainsi qu'on peut en juger par la trace d'anciens puits dont le sol est comme criblé. La plupart n'atteignaient que la couche principale qui avait de lo à 20 mètres de puissance, et fournissait de la houille de première qualité. Plusieurs puits avaient aussi atteint la couche connue dans tout le pays de Rive-de-Gier sous le nom de Bdtarde. On a voulu reprendre les travaux incendiés de la Garde, mais la houille encore existante pétillait au feu , noircissait et ne s'enflammait qu'à une température très-élevée, quoiqu'elle eût conservé son aspect ordinaire. L'abondance des eaux a fait depuis peu abandonner d'autres puits qui atteignaient la même houille à une profondeur beaucoup plus considérable, et en des points où- elle était séparée