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DU TAPARTEMENT DE LA LOIRE.
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MINES DE HOUILLE
Verchères , le Gourdmarin , le Sardon étant épuisés, pourront recueillir les eaux du MouilIon, au moyen d'un percement qu'on pratiquera, dans la faille qui les sépare des mines qu'on vient de nommer.
Il existe au Mouillon une galerie d'écoulement de 800 mètres qui asséchait les travaux jusqu'au niveau du Gier. C'est au Mouiilon (en 1790) qu'a été placée la première machine à vapeur employée àrépuisement des mines du département de la Loire.
H. Territoire du Gourdmarin. La grande puissance (10 mètres) de la couche
principale au Gourdmarin , et le peu d'abondance des eaux dans les travaux souterrains, rendent ce territoire fort important. 11 forme une concession régulière dont les
exploitations ne datent que de 1806. La couche inférieure, appelée bâtarde, est intacte et reconnue par un seul puits qui l'a atteinte en un point où sa puissance est de 4 mètres. Les mines que renferme le Gonrdmarin sont les suivantes
C. XXVI. Ouvertures es. 58 et 59 ,
Mine Tiolier.
Concessionnaires : MM. Vier, Delay, Ramaet compagnie. Exploitans MM. Tiolier, Mus-i Pcher ennet et compagnie. suiGierles que Elle n'a. d'abord eu qu'un seul puits ( le puits Tiolier) dans lequel l'aérage s'opérait au moyen de machines soufflantes qui refoulaient l'air extérieur dans les travaux ; mais l'insuffisance de ce procédé a fait creuser un second puits commune de Rive - de
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le puits Morneau ) , uniquement destiné à
l'aêrage. Le premier a 192 mètres, et le second 156 mètres. 11 y a deux machines à chevaux et une à vapeur de rotation. La couche a 9 mètres de puissance réduite. En 1812 on a employé seize chevaux et trente-
Six ouvriers ; on a tiré 28,562 quintaux métriques de houille grosse, et 78,026 de houille menue ; au total 1°6,588 quintaux métriques. Mine Boure" , dont l'exploitation est comprise
C. XXVI./ Ouv ertures
en partie dans la concession du Grandmarin, 13.6(:) et 64.
en partie dans la concession du Sardon. Exploitans : Bona , 'Parex , Maniquet et. compagnie, concessionnaires du Sardon.
Aujourd'hui le puits Bouret a seul atteint la houille à 203 mètres de profondeur. Il sert à-la-fois à l'extraction et à l'épuisement. L'aërage s'opère très-imparfaitement à l'aide de deux
soufflets à piston. L'extraction sera très-lente jusqu'à ce que le puits de la Tuilerie , actuellement en creusement , ait pu être mis au niveau inférieur en communication avec le puits Bou-. ret (1)'. Il y a une machine à chevaux et une machine à vapeur de rotation. ( i) On voit ici un exemple frappant de l'inconvénient qu'il y a à multiplier outre mesure tes exploitations, ou du moins à n'en point coordonner les travaux quand elles sont voisines. Le puits Tiolier et le puits Bouret étaient fort rapprochés; il était tout simple de les mettre en communication pour établir h circulation de l'air dans les travaux : au lieu de cela, deux compagnies voisines tentent d'abord, à grands frais, d'opérer faërage séparément, pour chacun des puits, à l'aide de machines soufflantes, et ce moyen étant reconnu insuffisant, elles font creuser 4 tine grande profondeur et avec de prodigieuses
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