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n42 Rapports
SUR LE TERRAIN
La contrée dont je viens d'indiquer la nature
entre la na- est ture géolo-
un des beaux exemples des rapports qui
existent entre la disposition géologique du sol et ses prola plaine ductions a- et ses productions agricoles. Toute gricoles. crayeuse est cultivée en plantes céréales ; les pentes de calcaire à cérites sont couvertes de vignes, et comme ce calcaire, presque toujours friable, s'est éboulé sur la base crayeuse, la culture des vignes s'étend aussi jusqu'au niveau de la plaine ; car le sol de véritable craie n'est pas en général propre cà la production de la vigne, et il est bon, pour éviter cette espèce d'erreur qui doit résulter de l'habitude où l'on est, lorsqu'on parle de la Champagne, d'associer les idées de sol crayeux et de pays qui produit de bons vins, de remarquer ici que les vignobles dits de Champagne sont en général sur les bords extérieurs de cette région physique. Ceux de la partie occidentale qui produisent les vins les plus estimés , sont, comme on vient de le voir, sur le terrain de calcaire à cérites, et ceux de la bordure orientale appartiennent aux couches inférieures à la craie proprement dite, terrain dont lje dirai quelques mots à la fin de ce mémoire. Lorsqu'il y a des vignobles dans l'intérieur de. la Champagne, ils reposent communément sur des lambeaux de l'un GU de l'autre de ces terrains , qui se trouvent isolés dans la craie proprement dite. Le calcaire d'eau douce et les -marnes qui l'accompagnent n'ont pas assez d'épaisseur pour offrir un système de culture particulier ; souvent même la solidité des couches calcaires est cause qu'elles forment des escarpemens trop verticaux pour être cultivés mais M. Desmarest fils a gique du sol
DES ENVIRONS DE PARIS.
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observé qu'on emploie avec avantage les marnes
d'eau douce pour rendre les terrains de craie
susceptibles de produire des vignes. Enfin, les plateaux de la formation des meulières sont communément couverts de forêts ou
de landes qui, par les gros rochers qu'on voit épars sur le sol , rappellent les pays primitifs. Les limites du terrain parisien , dans la partie du bassin située au midi de la Seine, ne conservent pas long-temps cette démarcation physique,. tranchée qui cttractérise celles de la partie septentrionale ; .ce qui' tient aux changemens qu'éprouve la constitution géologique du sol, changemens que je vais indiquer d'une manière générale. Quoique nous soyons habitués à considérer considérales divers étages qui constituent le bassin de Lirsseanéce,-.
Paris, comme posés horizontalement les uns sur position des s les autres, et qu'ils nous paraissent effectivement tels dans la partie centrale du bassin, nous Paris; leur en remarquerons en envisageant ces terrains - dans division quatre étaleur ensemble , qu'ils ont une pente vers le sud ges." fo:mations prin,
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assez prononcée pour qu'ils représentent jus- cipales. qu'à un certain point des espèces de coins placés comme les tuiles d'un toit, avec cette circonstance particulière que c'est le coin inférieur qui atteint la plus grande hauteur.
Ce premier élage est., comme on sait, le
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calcaire à cérites dont il paraît que le point le ri'olenrine'Zimnea: plus élevé est à l'extrémité septentrionale du
bassin dans les collines de Laon, hautes de 3oo mètres au-dessus de l'Océan (I), là précisément où ce calcaire n'est recouvert par au(I) Loinaître, Journal des Mines,N.,35, page 853.
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