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DES ENVIRONS DE PARIS.
SUR ,LE TERRAIN
dans tout son contour, excepté du côté de la Manche , où la craie proprement dite s'étend jus-
qu'au bord de la mer. Par-tout ailleurs on peut en général reconnaître les quatre systèmes que je viens d'indiquer, mais avec cette différence que souvent un ou deux systèmes prenant un développement considérable, masquent les autres qui n'existent qu'en rudiment , et déterminent seuls le caractère de la contrée. C'est
ainsi qu'on trouve dans le domaine de cette formation, des pays calcaires , sablonneux et argileux. 11 y a aussi cette différence générale que ce terrain ne forme, du côté de l'est, depuis l'Oise jusqu'à l'Yonne , qu'une bande étroite,
tandis qu'au sud , et sur-tout au sud-ouest, il
occupe un espace considérable. Cette circonstance paraît venir de ce que les couches, malgré leur apparence horizontale , ont dans la partie orientale une inclinaison déterminée par la rapidité avec laquelle s'élève le terrain sur lequel elles s'appuient : d'où il suit qu'un 'même système ne peut paraître long-temps au jour. Au contraire, dans le sud-ouest où le sol est plus bas, les couches étant plus parfaitement horizontales,
se manifestent sur une plus grande étendue. Le dépôt de terrain parisien n'est pas exacteinent placé au milieu du grand bassin crayeux, car sa partie méridionale repose sur l'ancienne. craie ; mais il est très-difficile de dire où cesse la craie ordinaire, attendu que le passage de ce terrain à la craie à silex pâles, se fait d'une manière si insensible qu'on ne peut pas déterminer positivement oh il a lieu. Je crois cependant
qu'on peut admettre que dans la partie occidenPlaines en- tale du bassin, les pays au sud-ouest de Chartres, tre Ch appartiennent à la la Loire. Cour ville,, Verneuil , etc.
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craie à silex pâles, qui forme ensuite la ceinture du terrain parisien jusqu'au-delà de la Loire. Cette craie diffère très-peu de celle à silex CraieW foncés, et renferme quelquefois des bancs subor- silex pâles. dennés,qui n'en différent pas du tout; elle est en général grain moins fin, d'une cohésion plus faible, et contient une plus grande quantité de sable, quelquefois de l'argile et même de la chlorite dans les assises inférieures; elle est souvent très
- avantageuse pour être employée à
-l'amendement des terres. Les silex y sont généralement plus abondans que dans la craie ordinaire; il y a même des endroits où leur masse surpasse celle de la matière crayeuse; leur cou-
leur est communément le blond ou brun jan-. n âtre, quelquefois le gris de cendre, rarement le noirâtre. lis perdent de temps en temps leurs caractères minéralogiques , passent par des nuances insensibles au jaspe, au grès calcarifere et à des brèches ou: poudingues, qui, malgré leur apparence clastoïde , manifestent clairement une origine analogue à celle des autres rognons siliceux. Les passages et les alternatives de la craie à silex pâles avec la craie grossière et les sables dé la craie, rendent aussi très-difficile de tracer une limite entre ces terrains. Mais la prédominance que prennent les couches sableuses à l'ouest de la bande de craie à silex pâles que je viens d'indiquer, y détermine l'existence d'une contrée sableuse qu'on peut considérer comme divisée en deux petites régions par une pointe en forme de cap que fait l'ancien calcaire aux environs de la Ferté-Bernard (Sarthe). L'une de ces régions, connue sous le nom vulgaire de Perche, est un pays de bocage, sillonne par de
Perche