Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
38o
381
rEMPiRATITRE
DU GLOBE.
circulation de l'air; 2°. la filtration et l'écoule-.
différens navigateurs, Pe.ron conclut dans le t. de son Voyage aux Terres-Australes, pag. 346, que :
ment des eaux ; 5°. ladécomposition des pyrites
Cette dernière cause a une action si puissante,
qu'elle élevait, en 1783, à 25 degrés et plus, la température des galeries de Maria IlieéSchacht et de Matheas Schacht à Kremnitz, tandis que dans toutes les galeries de la même profondeur, la température était entre Io et ie. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que cette -variation a eté observée, dans les eaux de la mer,
suivre une marche inverse de celle que Gensanne et M. de Trebra prétendent qu'elle suit dans les cavités souterraines. De Saussure a observé la température des eaux de la mer, à diverses profondeurs ; dans le golfe
de Gênes, la température sur la surface de la mer étant de 16`,4, elle s'est trouvée : à 5oo,pieds de. profondeur, de à 800.
à i800.
io0,6
Io ,6 Io ,6
Ce qui ferait croire que les eaux de la mer ont une même température à diverses profondeurs; mais des observations de Ferber, Peron et de plusieurs autres navigateurs, à de grandes distances des côtes, ont appris que la tempé-
rature de la surface étant entre 20 et 24 degrés , elle se trouvait :
ijo pieds de profondeur, de à 1200. à/ 2144.
à 5416. à 5865.
150 7)5
6 5,6
D'un grand nombre d'observations faites par
10. La température des eaux de la mer, loin des rivages, à quelque profondeur qu'on l'observe, est en général plus froide que celle de la surface; 20. Ce refroidissement paraît être dans un rapport quelconque avec la profondeur même, puisqu'il se trouve d'autant plus grand que les expériences ont été faites dans des profondeurs plus considérables; 3°. Les deux résultats précédens se trouvent également exacts, au milieu des flots glacés des
deux pôles et de ceux brûlans de l'équateur;
seulement, à profondeur égale, la proportion du froid est beaucoup plus grande vers les régions polaires que dans les régions équatoriales; 4°. Tous les résultats d'observations faites jus-
qu'à ce jour , sur cet objet, se réunissent pour prouver que les abîmes les plus profonds de la nier, de même que les sommets 'les plus élevés, sont éternellement glacés, même sous l'équateur.
La température moyenne de la surface du globe varie du pôle a l'équateur. Meyer, Lambert , Kirwan , M d'Aubuisson , et plusieurs autres, ont cherché à établir, par une formule, la variation de la température moyenne sous toutes les latitudes., Des observatinns faites dansquelques villes ont été employées pour comparer l'exactitude des formules ; mais comme ces observations n'étaient pas en assez grand nombre, il a fallu., employer un autre mode.,