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VALLÉE DE FASSA.
VALLÉE DE FASSA.
plus variée dans ses couleurs; sa cassure est reterine des pétrificompacte et 'terreuse
cafre arqué, calcaire bitumineux , calcaire à griphites , enfin calcaire des hautes montagnes (hochgebirgskalk), désigné depuis peu par un
cations en petit nombre, et est traversée par des veines spathiques. La troisième a une teinte d'un gris sale, se casse en gros fragmens arrondis et
imparfaitement conchoïdes, exhale une odeur
argileuse fiaé l'insufflation de l'haleine ; ses couches sont plus minces et séparées par des veines de silex ; elle est ordinairement superposée aux deux autres variétés.
La première de ces espèces est un vrai calcaire de transition, c'est-à-dire, déposé dans la période intermédiaire-, entre l'époque antique de cristallisation universelle et l'époque secondaire dans laquelle les particules terreuses s'unissaient,sans ordre et sans symétrie, obéissant seu-
lement à la force d'agrégation, pour ne constituer que des masses solides. A cette époque secondaire se rapporte la troisième espèce de calcaire alpin, qui n'est, autre que le calcaire secondaire commun, le Même qui constitue les montagnes de la Lombardie vénitienne. -Qtjant
la seconde espèce., on -doirfa regarder , soit comme un calcaire de transition plus récent, soit comme le -plus ancien calcaire secondaire, et on est forcé de convenir qu'il n'y a aucune limite précise à assigner entre ces deux époques
de formations, que les roches qui leur appartiennent passent insensiblement l'une à l'autre ; et qu'elles sont susceptibles d'une multiplicité de petites modifications. De là, toutes lesfimmations proposées par les minéralogistes de nos jours .pour les différentes variétés de calcaire dont chacun est désigné par une épithète différente : calcaire du Jura, cal-
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minéralogiste allemand comme situé ,dans l'ordre des formations, entre le calcaire de transition et le calcaire alpin. Le nombre de ces distinctions
pourrait s'accroître à l'infini,- dit M. Brocchi ; mais elles ne présenteraient que des idées vagues
.et confuses, et ne serviraient qu'a embrouiller la géologie (s). (1) M. Mohs, dans un mémoire sur les montagnes des environs de Villach, en Carinthie, inséré dans les Ephéntériden der Berg und Hiittenkunde de M. de Mon, tome III, fe. partie, émet aussi l'opinion que tout le calcaire des hautes montagnes des Alpes est un véritable calcaire de transition. La description oryctognostique qu'il donne de cette roche, renfermant un assez grand nombre de modifications de couleur, parait embrasser les deux premières qualités in-
d'après M. Lupin, par M. Brocchi. Cependant M. Mohs conserve, pour ce calcaire, le nom de zechstein, qui est appliqué en Thuringe au calcaire secondaire situé sur le schiste cuivreux. M. Mohs décrit aussi, comme formant des collines plus basses, un calcaire gris à cassure terreuse, qui paraît se rapporter à la troisième formation de M. Lupin. Il ajoute que ce calcaire gris, bien réellement secondaire, renferme des couches subordonnées d'argile et de gypse gris ou rougeâtre, compacte ou grenu. A ce terrain, diquées
appartient la formation de lumachelle.
M. Escher, dans un mémoire inséré dans l'Alpina, et
cité dans le MineralogischesTaschenbuch de M. Léonhard ,
18o8, pag. 284 et suiv., forme de tout le calcaire des
dlpes une formation générale ou un ensemble de formations sous le nom de BochgebirgsKalk , et qu'il soudivise six formations particulières, dont la première, ou la moins ancienne est un grès quartzeux; la seconde, le calcaire alpin des minéralogistes allemands, qui a des couleurs vàriées ,
est exploitée comme marbre, 'renferme des couches de fer argileux lenticulaire, des couches d'un gris verdâtre colorées probablement par la chlorite et contenant des fossiles nom-