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NOTICES NÉCROLOGIQUES;
,NOTICES NÉCROLOGIQUES.
fort estinie. en Allemagne oit il a été traduit par un savant célèbre, conseiller des mines de Prusse, et qui est .encore
vénération des membres du Corps royal des mines, auxquels il se faisait un plaisir toujours nouveau de communiquer les résultats de ses longs travaux et de son expérience éclairée. Lei jeunes ingénieurs le nommaient le patriarehe des mineurs, et tout-en lui justifiait ce titre : une bonté parfaite, une extrême douceur, formaient 1e4:6tid de son caractère, et à l'âge dé plus
et restera long-temps classique pour les mineurs. Les connaissances approfondies que MM. Duhamel et Jars rapportèrent de leurs voyages, sur l'art etsur l'administration des mines, et les applications utiles qu'ils en firent dans les différens établissernens français qu'ils furent chargés d'inspecter, portèrent le Gouvernement à ordonner de nouveaux voyages. C'est de cette époque que datent en France les progrès de l'exploitation des mines, et M. Duhamel est un des hommes qui ont le plus contribué à donner l'impulsion et à la soutenir. Il a fondé à Ruffec les premiers établissemens où l'on ait fabriqué en France de bon acier cémenté, et dès 1767, ces établissemens livraient au commerce 5oo milliers d'acier annuellement. Il a successivement dirigé ou relevé plusieurs exploita-
tions de mines importantes. Nommé inspecteur général des mines en 1781 , il portait à tous les exploitans qu'il visitait dans ses tournées , d'utiles conseils et des vues précieuses d'amélioration ; professeur d'exploitation et de métallurgie à l'Ecole royale des mines, pendant plus de douze ans, il a' formé, par ses leçons, presque tous les hommes qui honorent le plus aujourd'hui le corps des ingénieurs; enfin, il a publié, en 1787, un traité de géométrie souterraine ; le Recueil de l'Académie royale des Sciences, dont il a- été membre., renferme un grand nombre de mémoires delu=-,'-ét- il a rédigé tous les articles de l'Encyclopédie 3néttrôdique , relatifs à l'art des mines.
Depuis la révolution, M. Duhamel a été conservé comme inspecteur dans le corps des mines, lors de sa réorganisation, et il a été nommé membre de la première classe de l'Institut à la formation de cette compagnie savante. L'âge n'affaiblissait point sa laborieuse activité, et il a inséré dans le Journal des Mines, plusieurs mémoires intéressans sur l'administration des mines en Allemagne, sur l'affinage du plomb, sur le boisage et le muraillement des mines, sur les machines hydrau-, ligues et les bocards, etc. En 18or, il a publié un Diçtionnaire allemand et français, des termes techniques en usage dans les mines.
Aussi estimable par ses vertus privées que par ses talens
M: Duhamel était chéri et respecté par tous ceux qui le connais-
saient , comme par sa famille. Il était sur-tout l'objet de la
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de quatre-vingts ans il:conservait une améniffreinarquab le clans toutes ses relations sociales.
A la suite d'un long affaiblissement et 'd'un .catarrhe de peu de durée, M. Duhamel est mort à Paris, le20
sa quatre-vingt-sixième année ;'avec le calme févrierdans relliçu/ de l'homme de bien qui a rempli une honorable carrière': Il laisse une épouse respectable à laquelle les plus heureux liens l'unissaient depuis cinquante années, et deUX file, dont l'un est inspecteur général an Corps royal des "
Louis DE LANERRIERE , ingénieur en:.Ohef -au corp royal des mines,- 'était né à Lyon en 1754. Il se livra:;.'des sa jeunesse, à l'étude de l'art des mines, et il accompagna M. Jars dans plusieurs 4e ses voyages ; il fut nommé élève des mines en .1782, ingénieur en 1784 , et ingénieur en chef en 18or. Chargé, pendant trente -quatre ans, de nombreuses missions, il a rendu des services importans àl'administration. Dès 1777 , il avait travaillé ii la traduction du traité d'exploitation des mines de Deliusi et, n'étant encore qu'élève, en 1783, il a coopéré à la rédaction de l'arrêt du Conseil, portant règlement sur l'exploitatiOn des houillères.; Le Journal des Mines ne contient, qu'un petit nombre de,ànérnoires de lui. Simple dans ses moeurs, 'doux et modeste, il cherchait peu à se faire connaître, il se bornait à être utile :et trouvait son bonheur dans les affections domestiques. Les. funestes événemens de 1815 ont altéré sa sauté, et imé attaqüe d'apoplexie, qui fa enlevé le 91'. janvier 1816, ne lui alaissé que le temps de recevoir les secours de la religion, et de donner quelques signes de tendresse à son épouse désolée.