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AMÉLIORATION DE LA CONDITION DES OUVRIERS
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DANS LES ÉTABLISSEMENTS MINIERS DE LA PRUSSE.
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Dans les établissements de l'État de Wnlerharz, qui apparLux célibataires ni à ceux qui, habitant a quelque distance, ne tiennent en commun à la Prusse et au Brunswick (Communionpeuvent retourner chaque jour chez eux, on a construit des maiwerke), et particulièrement à oker, on a adopté en 1870 le syssons-dortoirs (Schla(hauser) partout où le besoin s'en est fait tème d'avances sans intérêts, remboursables par versements Sentir. annuels de 20 th. (75 fr.) ; en 187/1 on a remplacé ces avances par I Les mineurs qui viennent à la mine au commencement de la des primes de 200 th. (750 fr.), avec la condition de bâtir sur un semaine se logent jusqu'au samedi dans ces maisons où ils trouplan déterminé et de ne vendre ou ne louer qu'à des ouvriers vent non-seulement le couvert et un lit, mais des salles de réunion attachés aux établissements de l'État: le terrain est cédé à des pour le jour et des cuisines dans lesquelles ils peuvent préparer prix modérés. ou faire préparer leur nourriture. En résumé, de i85i à 1875, l'État a consacré aux primes pour It Le prix, à Saarbrùcken, est en moyenne de 20 sgr. (2f,5o) par les maisons construites par les ouvriers, une somme de 5.695.625 fr, mois, pour le lit, le combustible nécessaire à la cuisine, le chaufOn comptait, en outre, aux budgets de 1878, 187/1 et 1875, de; fage et l'éclairage. Pour assurer le bon entretien et la salubrité des sommes de 56a.5oo fr., 821.250 fr. et 7/16.260 fr. pour les avances locaux, l'État ajoute, sur les fonds de ses caisses, les sommes nésans intérêts; enfin en 1873 et 187/1 on a dépensé Zi36.o8i',7; cessaires. En 187/1, on a construit à Saarbrùcken quatre nouvelles pour la construction de maisons d'ouvriers au compte de l'Etat. maisons de ce genre, pouvant recevoir 800 individus. e). P/ans adoptés. — Malgré les différences qui existent suivan ' S]A. Stassfurt on en a construit une en 186Z1, pour 100 personnes, les localités, on peut dire qu'en général chaque logement compour le prix de 55.625 fr. ; on paye 1 sgr. (o',i25) par nuit, et on prend une grande chambre, une pièce plus petite, une cuisine y est nourri pour une modique rétribution; la mine a dépensé, un garde-manger, un bûcher et un grenier, et en dehors une établi en 1875, 600 th. (2.a5o fr.) pour ce service. pour une chèvre et pour un ou deux porcs, avec un local pour li ' Aux mines de lignite d'Eggersdorf et à Langenbogen on a bâti fourrage et des lieux d'aisances. >h 1873-7/1 de grandes maisons-dortoirs; dans la dernière de ce Quant au nombre de logements réunis dans une même maison icalités, la maison est affermée pour le prix annuel de 25 th. il dépend du prix du terrain et de la place dont on dispose; quaiiiB |5',75) à un entrepreneur qui se charge de la nourriture des les conditions sont favorables, on préfère les maisons pour deuf ivriers, café, dîner et souper, moyennant une rétribution de f ou quatre familles; si l'on est plus resserré, il convient d'adopté ff^gr. (o ,75); les ouvriers n'ont rien à payer pour la nuit; le les maisons pour huit familles. La condition essentielle à réalise charbon pour le chauffage est cédé gratuitement par la mine. est que chaque famille soit isolée et indépendante des autres. Le A Hùdersdorf, on a établi trois de ces maisons pour les trois ou logements sont à peu près de la même dimension dans les maison quatre cents ouvriers qui viennent du dehors pour travailler aux pour quatre et dans les maisons pour huit familles; dans les mal carrières; la caisse de la société dépense annuellement 1.600 th. sons pour deux familles, ils sont quelquefois presque de moiti (6.000 fr.) pour ce chapitre. plus grands. On peut compter, avec l'espace libre pour le jardin, le che min, etc., qu'une maison à deux familles occupe 800 mètres carré de terrain, dont 172 mètres carrés bâtis et 628 mètres carrt libres; une maison à quatre familles 1.600 mètres carrés, dot 26Z1 mètres carrés bâtis et 1.556 mètres carrés libres, et enfin unmaison à huit familles 1.292 mètres carrés, dont Zii2 mètres carre bâtis et 880 mètres carrés libres. En moyenne, les prix d'établissement d'un logement sont dans les rapports de 9 : 7 : 5, suivait que la maison est pour deux, pour quatre ou pour huit familles. 2»
MAISONS-DORTOIRS.
— Les maisons d'ouvriers ne pouvant servi:
||3" TRAINS POUR LES OUVRIERS. — Les maisons-dortoirs de Saarbrùcken servent actuellement à un cinquième environ de la population ouvrière; mais elles ne sont aussi fréquentées que depuis que les compagnies de chemins de fer ont consenti à faire pour les ouvriers habitant loin des mines des trains commodes comme heures de départ, et à prix réduits. Cet arrangement a eu, pour Saarbrùcken et pour la Haute Silésie, une extrême importance. f Le prix de transport est de 1 sgr. par mille (o , 125 pour 7.556 mètres = o',oi65 par kilomètre), comme pour les militaires; lorsque les ouvriers qui en profitent sont assez nombreux, on intercale ajes trains spéciaux pour eux entre les trains réguliers. DÉCRKTS,
1876.
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