Annales des Mines (1881, série 7, volume 10, partie administrative) [Image 113]

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celles qui viennent a s'éteindre devant être renvoyées à la laœ. pisterie ; A côté de la prévision d'amendes pour les ouvriers qui porteraient dans la mine des clefs pouvant servir à l'ouverture de lampes ou des allumettes, celle d'une punition générale de tout le personnel d'un chantier où l'on aurait fumé (art 7). On y trouve enfin le devoir imposé aux maîtres-mineurs d'expliquer aux nouveaux ouvriers l'usage des lampes et de leur faire lire la partie du règlement qui les concerne, en leur énumérant toutes les précautions nécessaires dans le maniement des lampes (*). VI. — DÉPARTEMENT DU PAS-DE-CALAIS. Parmi plusieurs règlements approuvés par arrêtés préfectoraux, nous distinguerons ceux des compagnies de Lens, de Bruni), ù'Ames et Ferfay, d'Aucliy-au-Bois (**). Ces règlements, comme plusieurs de ceux précédemment cités, comprennent les mesures de sûreté applicables à toutes les fosses pour tous les détails de l'exploitation, avec des dispositions spéciales pour les fosses à grisou, dispositions qui sont quelquefois groupées sous un titre séparé, sous le titre : « Mesures de sûreté spéciales aux fosses à grisou ». Il en est ainsi pour Lens et pour Bruay, qui ont des règlements identiques : i° RÈGLEMENT DE LENS ET DE RRUAY.

Le règlement spécial relatif au grisou se divise en trois chapitres, savoir : i° Obligations des porions (maîtres-mineurs), se subdivisant en trois sections concernant Vaéi-age, Yéclairage et le tirage à it poudre ; 2° Obligations des lampistes;

(*) C'est l'énumération indiquée précédemment en note pour le règlement de Blanzy. (*') Le premier a été approuvé à la date du i3 juin 1877 ; le deuxième, à la date du 16 avril 1878; le troisième, à la date du 9 mai 1878, et le quatrième, avec complément pour les lampes de sûreté, aux dates des 3o mai 1876 et 25 mai 1878. Deux règlements particuliers des mines d'Oslricourt et de Fléchinelle, non approuvés, portent : le premier, la mention d'un enregistrement au chef-lieu du canton et d'un dépôt au greffe de Injustice de paix; l'autre, un visa du maire de la commune 11 est clair que ces formalités sont insuffisantes pour leur donner la sanction pénale nécessaire. Du reste, ils ne sont pas complets.

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5° obligations des ouvriers, se subdivisant en trois sections intimées : Éclairage, précautions àprendre dans l'emploi des lampes le sûreté; aérage; tirage à poudre.

Il est un peu moins détaillé que le règlement de Bessèges (y compris l'ordre de service qui le complète). D'un autre côté, le règlement de Lens et de Bruay ne parle point de plans d'aérage, de jaugeage des couranls, de mesures contre le danger des poussières charbonneuses. Il ne s'adresse qu'aux maîtres-mineurs (porions) et aux ouvriers, tandis que ceiui de Bessèges comprend aussi les devoirs des ingénieurs de la mine. Il en est de même de certains putres règlements, tels que celui de Blanzy, où nous avons vu les prescriptions rangées sous les titres généraux : aérage, éclairage, tirage à la poudre (*). Nous nous bornerons à citer dans le règlement de Lens et Bruay les dispositions suivantes, pour éviter de multiplier les répétitions: Obligations des maîtres-mineurs. Au chapitre des obligations des maîtres-mineurs (porions), des visites journalières, avant l'entrée, des ouvriers, sont prescrites d'une manière précise, indépendamment de celles du lundi et du lendemain des jours de chômage, lesquelles le sont dans les mêmes termes qu'à Bessèges. Un ouvrier désigné fera chaque jour, avant la descente des mineurs, une visite des chantiers où le gaz se dégage en certaine abondance Si, dans une taille ou dans un quartier, il trouve du gaz en quantité inquiétante, il préviendra le chef porion. Celui-ci interdira l'entrée d'une manière absolue à tous les ouvriers, empêchera la distribution des lampes et donnera des instructions convenables aux porions des sections qui auraient une porte d'aérage commune avec le quartier interdit. En général, lorsqu'un quartier dans lequel on a reconnu un dégagement de grisou, même peu important, sera provisoirement abandonné, l'accès devra en être interdit au moyen d'une porte fermant à clef. Si l'abandon est définitif, les communications avec les quartiers en exploitation devront être murées. (') Le règlement de Lens était antérieur à la dernière édition de celui de Bessèges, auquel on avait dû sons doute, du reste, faire des emprunts, et un certain nombre de dispositions ajoutées à cette dernière édition se rencontraient dans le règlement de Lens.