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CIRCULAIRES.
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CIRCULAIRES.
cembre i85i, portant organisation du corps des mines, peuvent être nommés à l'emploi de garde-mines de 4° classe, sans subir
à chacun des exploitants de mines de votre département. En leur adressant cette instruction, je vous prie, monsieur le préfet, de
l'examen prescrit par l'article 58 du même décret. J'adresse un exemplaire de la présente circulaire à MM. les
leur faire remarquer qu'elle est terminée par un résumé des prin-
directeurs des écoles de Douai et d'Alais, à MM. les ingénieurs en
cipaux moyens qui doivent être conseillés en cas d'accident dans
chef des mines et à MM. les ingénieurs en chef du contrôle.
les mines.
C'est
là, comme le dit la section d'hygiène publique, une
sorte d'instruction populaire qu'il serait utile de répandre à un
Recevez, etc.
Le Ministre des travaux publics, CH.
grand nombre d'exemplaires, et d'afficher partout dans les galeries de mines, de telle façon que les ouvriers l'eussent toujours à
HÉRISSON. ■
leur disposition. Vous voudrez bien aussi appeler particulièrement l'attention desdits exploitants sur les prescriptions relatives à la composition de la boîte de secours et aux médicaments qui doivent se trouver auprès des mines.
RE VISION DE L'INSTRUCTION RELATIVE
AUX SECOURS A DONNER
AUX OUVRIERS MINEURS EN CAS D'ACCIDENTS.
A M. le préfet du département d
,
Paris, le 3i janvier i883. Monsieur le préfet, aux termes de l'article i5 du décret orga-
Je vous serai obligé de m'accuser réception de la présente circulaire et des brochures y annexées. J'adresse, d'ailleurs, directement à MM. les ingénieurs des mines un exemplaire de cette circulaire avec l'instruction précitée. Recevez, etc.
Le Ministre des travaux publics, CH.
HÉRISSON.
nique du 3 janvier i8i3 (*), concernant la surveillance et la police des mines, les exploitants doivent se conformer à une instruction réglementaire approuvée par l'administration et indiquant les moyens les plus propres à conjurer les dangers qui menacent trop souvent la santé ou la vie des ouvriers mineurs. L'instruction du docteur Salmade, actuellement en vigueur, datant du 9 février de la dite année i8i3 (**), il a paru qu'à raison
Instruction sur le caractère des accidents auxquels sont exposés les ouvriers mineurs et sur la nature des secours qui doivent leur être donnés, par M. le docteur A. PROUST, au nom delà Commission d'hygiène publique de l'Académie de médecine.
des progrès accomplis, depuis lors, par la science médicale, il y avait lieu de procéder à sa revision. Dans ce but, il a été fait appel aux lumières de l'Académie de médecine qui, à la suite d'une enquête prescrite par l'un de mes prédécesseurs en vue de recueillir certains renseignements spéciaux demandés par ladite Académie, a adopté un projet d'instruction rédigé et présenté, au nom de la section d'hygiène publique, par M. le docteur A. Proust. J'ai décidé, conformément à l'avis du conseil général des mines, qu'il convenait de substituer cette nouvelle instruction à celle du docteur Salmade, et j'ai l'honneur de vous en envoyer, avec la présente, un nombre suffisant d'exemplaires pour être distribués
(*) Journal des mines, volume XXXIII, p. 187. (**) Idem, p. 206.
OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. Depuis le 9 février 1813, époque à laquelle le docteur Salmade a rédigé l'instruction concernant les accidents dans les mines, les conditions sanitaires des ouvriers, notamment dans les houillères, se sont notablement améliorées. Aujourd'hui, la descente dans les travaux s'opère à l'aide de bennes, généralement guidées, et non plus par des échelles. Les galeries de roulage sont vastes. Le traînage s'effectue par des chevaux; l'aération est faite par des moyens puissants, et les plans de l'exploitation, relevés exactement, permettent de savoir où l'on est et où l'on va. Ces améliorations ne sont cependant pas générales, et il est permis de dire que, même dans les mines les mieux tenues, les plus habilement dirigées, les ouvriers sont encore exposés à des causes nombreuses d'accidents et d'insalubrité. La tempéraluro élevée des mines profondes ou enflammées, la fumée , les