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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
la quantité d'explosif représentée par la formule est donnée en grandes calories (kilogramme-degré) ainsi qu'il suit : ft=94oc + 38,2p + 22r - (pf+p'f +p"f"+-) + 0,U(«+?+-( + S~t). On prend comme représentant les valeurs spécifiques moléculaires gazeuses à volume constant, exprimées en petites calories (gramme-degré), les formules suivantes : Pour la molécule COs = 44s' Pour la molécule H20 — 48s' Pour la molécule des gaz parfaits (02, Az9, Cl H, etc.) occupant un volume de 22',32 à 0° et sous la
C = 6,26 + 0,00371 C = 5,61 + 0,0033f
pression de 760"""
C"= 4,8 + 0,0006/.
La chaleur spécifique Ct du gramme, pris comme unité de poids du corps solide, est supposée constante avec la température, et égale au chiffre donné dans le tableau ci-dessous pour les corps les plus usuels :
CHALEUR
SUBSTANCES
Carbonate Carbonate Carbonate Silice Sulfate de Sulfate do
spécifique 0,11 0,21 0,27 0,195 0,191) 0,229
de baryte. de potasse de soude . potasse. . soude. . .
L'équation qui donne la température de détonation cherchée, t, est alors 1.000Q = [6,26a + 5,61 p +4,8(Y + S + e)+*C1]f + [0,0037a + 0,0033p + 0,0006(T + 8 + t)]P.
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR DIHECTION DE L'ASSISTANCE ET DE L'HYGIÈNE PUBLIQUES.
4e
EAUX MINÉRALES. ET
FIXATION
—
BUREAU. — HYGIÈNE PUBLIQUE.
DÉCLARATION
D'INTÉRÊT
PUBLIC
DES
SOURCES
DE PÉRIMÈTRE DE PROTECTION. — INSTRUCTION DES
DEMANDES.
Monsieur le Préfet d Paris, le 25 juillet 1895.
Monsieur le préfet, un décret du 8 septembre 1856 (*), modifié (*) Volume de 1856, p. 217.
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par un décret du 11 avril 1888 (*), détermine les formalités auxquelles doit satisfaire l'instruction spéciale des demandes tendant à obtenir, pour des sources d'eaux minérales, en vertu de la loi du 14 juillet 1856 (**), la déclaration d'intérêt public et l'attribution ou l'extension d'un périmètre de protection. En procédant à l'examen de ces demandes, l'attention de l'administration a élé appelée assez fréquemment sur les conditions irrégulières dans lesquelles les diverses formalités étaient remplies et sur les lacunes que présentait au point de vue technique l'instruction des projets. Ces irrégularités et ces lacunes ont pour conséquence d'apporter de sérieux retards à la solution des affaires et d'occasionner aux intéressés un surcroît de dépenses qui aurait pu être évité par une application exacte des dispositions réglementaires. Le Conseil d'État a dû exiger dans certains cas que l'instruction des demandes fût recommencée, pour tout ou partie, faute d'avoir été effectuée dans les délais fixés. De son côté, M. le ministre des travaux publics m'a signalé l'intérêt qu'il y aurait à bien préciser le rôle du service des mines dans l'étude, d'ordre essentiellement technique et souvent difficile, que comportent la situation géologique et l'allure souterraine des sources, pour la détermination notamment des périmètres de protection à assigner. J'estime, avec mon collègue, que les ingénieurs des mines devraient être saisis de la demande dès le début, pour leur permettre de l'examiner utilement. En même temps, ils devraient être prévenus qu'ils auront à fournir en dernier lieu, sur l'affaire, un rapport d'ensemble résumant l'enquête, présentant tous les éléments d'appréciation sur la nature, le gisement et l'allure des sources, formulant enfin l'avis du service sur l'opportunité et le bien-fondé de la demande. C'est d'ailleurs ainsi qu'il est déjà procédé dans plusieurs départements et il ne s'agit que de généraliser cette méthode qui est de tous points justifiée. En conséquence et pour rappeler les diverses phases par lesquelles doit passer l'instruction des demandes en déclaration d'intérêt public des sources minérales et en fixation de périmètre de protection, je crois devoir reprendre sommairement rénumération des formalités exigées, en insistant sur les points nouveaux ou plus particulièrement importants. Il est bien entendu, d'ail(") Volume de 1888, p. 155. (") Volume de 1856, p. 103.