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CIRCULAIRES.
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| commission centrale des machines à vapeur, on peut condérer que la proportion afférente à la vapeur d'eau est toujours lérieure à 50 p. 100 de la pression effective totale. Ces appareils ibent donc, en droit, sous l'application du titre V du décret _ 30 avril 1880. D'autre part, et ainsi que l'a fait remarquer la commission cenale le revêlement céramique peut être considéré comme faint partie intégrante de l'appareil; l'épreuve ne saurait être oncluante qu'à la condition d'être effectuée sur le récipient tel u'il est appelé à fonctionner, et non sur une partie seulement de s éléments constitutifs. Il n'y a donc pas lieu, pour procéder à ipreuve décennale de ces appareils, d'exiger l'enlèvement du ■vêtement céramique interne. L'allention des industriels devra, n conséquence, être appelée sur la nécessité de donner à ces evêtements une solidité telle qu'ils puissent supporter la pression 'épreuve, sans être exposés à des fissurations. Il conviendra, n outre, de leur rappeler les soins et la vigilance qu'exige, poules appareils dont il s'agit, l'exécution de l'article 36 du décret u30 avril 1880. Je vous serai obligé de m'accuser réception de la présente cirulaire, dont je vous adresse des exemplaires en nombre suffiantpour les besoins de votre service. c a
CIRCULAIRES ET INSTRUCTIONS ADRESSÉES
AUX
PRÉFETS,
APPAREILS VEURS
A
A
AUX
INGÉNIEURS
VAPEUR. — CONDITIONS REVÊTEMENTS
CÉRAMIQUES
DES
D'ÉPREUVE INTERNES
MINES, ETC.
DES CYLINDRES LE» EMPLOYÉS
DANS LE
PAPETERIES.
A M.
,. Ingénieur en chef des mines. Paris, le 11 juin 1898.
Monsieur l'Ingénieur en chef, la question s'est posée de savoir à quel régime réglementaire doivent être soumis certains récipients de grandes dimensions, dans lesquels les matières destinées à la fabrication de la pâte à papier sont traitées par une lessive de bisulfite de chaux à haute température. Ces appareils, qui sont construits en tôle, mais dont la paroi intérieure est garnie d'un revêtement céramique ayant pour objet de garantir le métal de la corrosion, tombent-ils sous l'application du titre ï du décret du 30 avril 1880 (*)? Dans l'affirmative, doit-on procéder à la réépreuve décennale en conservant à l'appareil ses conditions normales de fonctionnement, ou bien, au contraire, convient-il de mettre la tôle à nu en enlevant le revêtement céramique! Les récipients dont il s'agit présentent une capacité de beaucoup supérieure à 100 litres ; ils contiennent des matières à élaborer, chauffées par de la vapeur d'eau empruntée à des générateurs distincts ; il s'y développe et l'on y entretient une pression effective notable, variant d'ordinaire, suivant les-.usines, de 3 à 6 kilogrammes. Cette pression n'est pas, à la vérité, due. exclusivement à la vapeur d'eau ; elle est également le fait de réactions chimiques qui donnent lieu à un dégagement d'acide sulfureus. Mais, d'après les données expérimentales recueillies par les soins (*) Volume de 1880, p. 92.
Le Ministre des travaux publics, Pour le Ministre et par autorisation : Le conseiller d'État, Directeur des routes, de la navigation et des mines, QUINETTE DE ROCHEMONT.