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d'un service spécial de renseignements ; préparation du matériel pour les trains à dédoubler ; Opportunité d'examiner si on ne pourrait pas faire partirlJ train dédoublé avant l'heure réglementaire du train régulier comme train facultatif prévu à l'horaire, dans le but de débarrasser plus tôt la gare de départ et d'éviter les retards imposés aux trains correspondants par l'attente du train dédoublé, quand celui-ci part après l'heure réglementaire ; Arrêt, à une gare de croisement, des trains en retard approchant d'une gare terminus de voie unique, pour ne pas grever de ce retard, dès l'origine de leur marche, les trains ayant leur point de départ à celte gare. II. —
Retards prenant naissance dans les gares de correspondance.
Ces retards sont dus, si l'on admet que les battements nor= maux sont convenablement calculés pour le transbordement des voyageurs, bagages et messageries, aux délais d'attente des trains en retard sur la ligne correspondante. Or la question du délai d'attente comporte une grande variété de cas d'espèce et ne peut être soumise à des règles générales, et elle doit faire, dans chaque gare, l'objet d'une consigne locale très éludiée, dans laquelle il sera tenu un juste compte du caractère des divers trains en correspondance, des relations qu'ils doivent assurer au-delà de la gare, du temps qui s'écouJ lera avant le passage d'un autre train de même direction, etc., etc. III. —
Retards dans les stations intermédiaires.
Ces retards proviennent, la plupart du temps, de l'affluence des voyageurs, et peuvent être diminués par l'initiative et le zèle du personnel, qui doit s'efforcer de rechercher les places libres, d'y faire monter rapidement les voyageurs. La transmission de gare en gare, par le télégraphe, du nombre de places disponibles dans un train peut être une excellente mesure, et permet, le cas échéant, de préparer le matériel ou même les trains supplémentaires nécessaires. IV. —
Retards de route.
Dans ce cas, la cause est imputable soit à des incidents fortuits, auxquels on ne peut indiquer aucun remède, soit àlapuis-
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•ance insuffisante des machines motrices, soit au grand nombre de ralentissements imposés par les chantiers de la voie. Le mode d'entretien par revision générale, pendant l'époque le trafic est le moins intense, serait évidemment de nature à ou améliorer la situation à ce dernier point de vue; mais une question aussi controversée ne saurait être tranchée par la seule considération de la plus grande régularité de marche des trains. Enfin le comité a fait remarquer qu'un des meilleurs moyens de prévenir les retards de toute nature consistait à en établir nettement les causes et à préciser et poursuivre les responsabilités engagées, et à ce point de vue il a pensé qu'il convenait de recommander la pratique, suivie sur quelques réseaux, où tout relard est l'objet d'une enquête minutieuse. J'appelle, Messieurs, votre très sérieuse attention sur les observations du comité, que je vous transmets à titre d'indication. Je vous rappelle, d'ailleurs, qu'aux termes des règlements, les horaires approuvés doivent être exactement suivis. La régularité de la marche des trains est, en effet, une des principales garanties de sécurité ; c'est aussi une condition essentielle pour le bon fonctionnement du service des voyageurs et des marchandises, sur lequel le public est en droit de compter. Des améliorations ont déjà été réalisées, à ce point de vue, sur certains réseaux; mais la situation est encore loin d'être satisfaisante, et il importe d'y remédier sans délai. Je vous invile donc à prendre d'urgence toutes les mesures nécessaires pour éviter les retards de trains et, sauf les cas de force majeure, — qui seront l'exception si l'on lient compte, dans l'établissement des horaires, de toutes les circonstances se reproduisant périodiquement, — à punir sévèrement les agents responsables. Les fonctionnaires du contrôle tiendront, du reste, fermement la main à l'exécution de mes instructions et me rendront compte des résultats oblenus. Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, Jules GODIN.