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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES
ET
INSTRUCTIONS APPAREILS
ADRESSÉES
L'ARTICLE
AUX
PRÉFETS,
AUX
153
INGÉNIEURS
DES
MINES,
ETC.
FORMULE SUR
A
VAPEUR.
30 DU
DU
—
INSTRUCTIONS
DÉCRET
DU
'< BULLETIN
LES EXPLOSIONS DE
30
AVRIL
SIGNALÉTIQUE
RELATIVES
1880. — »
A
A
L'EXÉCUTION
MODIFICATION
ANNEXER
AUX
DE
DE LA
RAPPORTS
CHAUDIERES.
Le Ministre des travaux publics, (/ Monsieur , Ingénieur en chef des mines. CHEMINS DE FUR. — INTRODUCTION DE BESTIAUX SUR LES VOIES FERRÉES. — MODIFICATION DE CHASSE-PIERRES DES MACHINES.
Paris, le 3 avril 1900.
A MM. les Administrateurs de la Compagnie d
chemin de fer
il
Paris, le 2 avril 1900.
Messieurs, mon attention a été appelée sur l'utilité qu'il y aurait à prendre certaines mesures spéciales afin d'éviter les accidents provenant de l'introduction de bestiaux sur la voie ferrée, surtout dans les pays d'élevage. Les riverains sont tenus de surveiller leurs animaux et sont responsables des conséquences que peut avoir leur in troduction dans l'enceinte du chemin de fer; mais un défaut de vigilance ou d'attention de leur part peut amener un déraillement et occasionner des blessures plus ou moins graves aux voyageurs et aux agents des trains. Il serait donc du plus haut intérêt qu'un animal introduit sur la voie ne pût être une cause de danger pour les trains, et. il semble que la meilleure solution consisterait à améliorer la disposition des chasse-pierres adaptés aux locomotives qui circulent dans les régions où les bestiaux paissent en liberté, de manière à rendre ces appareils plus efficaces pour empêcher les objets atteints par les locomotives de passer entre les roues ou sous les roues des machines ; la mesure serait peutêtre utile surtout dans le cas de machines à bogies. Je vous prie d'examiner la question et de me faire connaître le plus tôt possible le résultat de cette élude. Recevez, etc., Le Ministre des travaux jmblics, Pierre BAUDIN.
Mon attention a été appelée sur la façon incomplète dont sont parfois observées les prescriptions de l'article 30 du décret du 30 avril 1880 (*), aux termes duquel ceux qui font usage de générateurs ou de récipients à vapeur sont tenus de veiller à ce que des visites complètes, tant à l'intérieur- qu'à l'extérieur, soient faites à des intervalles rapprochés, pour constater l'état des appareils et assurer l'exécution, en temps utile, des réparations <>u remplacements nécessaires. Souvent, en effet, les usagers semblent considérer les visites intérieures comme ayant pour unique objet le nettoyage ou le repiquage des chaudières ; ils se bornent, au cours des visites extérieures, à rechercher les fuites ou les suintements; ils négligent de porter leurs investigations sur l'état des tôles et îles cloimres au point de vue des criques, des érosions... qui ont pu s'y développer. Souvent aussi, lorsqu'à raison soit des dimensions exiguës, soit des dispositions spéciales des appareils, les visites deviennent difficullueuses ou ne peuvent s'effectuer dans les conditions normales, elles sont, sinon totalement supprimées, du moins effectuées d'une manière incomplète. Ainsi que vous le savez, Monsieur l'Ingénieur en chef, les visites complètes, intérieures et extérieures, fournissent des données très efficaces pour l'appréciation du degré de sécurité que peut offrir un appareil à vapeur, surtout lorsqu'il y a lieu de craindre (|ue les parties constitutives de cet appareil aient été avariées nu affaiblies par l'usage et présentent, dès lors, des causes de danger que l'épreuve hydraulique à pu ne pas révéler. L'observation des prescriptions de l'article 36 a donc une utilité (*) Volume de 1880, p, 92.