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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES ET INSTRUCTIONS ADRESSÉES
AUX
PRÉFETS,
AUX
INGÉNIEURS
DES
MINES,
ETC.
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De cette façon, la dépense, évaluée dans son ensemble à plus é 30.000.000 de francs par les compagnies, serait très notableent réduite. Dans tous les cas, cette dépense ne pourra être éterminée, même approximativement, qu'après une étude étaillée faite sur place par vos soins et après vérification par l»s services de contrôle. Je vous prie, en conséquence, de faire procéder sans retard à ette étude sur les bases ci-dessus indiquées et d'en adresser, le lus tôt possible, les résultats à M. le directeur du contrôle, qui le les transmettra avec son avis.
CHEMINS DE FER. — INSTALLATION D'APPAREILS
AVERTISSEURS
AUX PASSAGES A NIVEAU GARDÉS.
Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire. Recevez, etc. Pierre
BAUDIN.
Le Ministre des travaux publics, A Messieurs les Administrateurs de là Compagnie d chemin de feri
Paris, le 2 mai 11)00.
IIE5UNS DE FER.
—
TRANSPORT DES MATIERES DANGEREUSES OU INFECTES. — GADOUES.
Messieurs, j'ai fait étudier par les divers services de contrôle le moyen de faire annoncer, par des cloches électriques ou tons autres appareils, tous les trains aux passages à niveau gardés. Les compagnies ont été appelées à fournir leurs observations à ce sujet et à faire connaître approximativement la dépense qui résulterait de l'application de la mesure. Après examen de l'affaire par le comité des directeurs de contrôle' et conformément à son avis, j'ai reconnu qu'il conviendrai! de munir d'appareils avertisseurs de l'arrivée des trains lousles passages à niveau où cela serait reconnu utile, en raison delà situation de ces passages, de la distance à laquelle on peut voir les trains, de l'importance de la circulation routière, etc., sans arrêter aucune règle générale et en considérant chaque cas séparément. En ce qui concerne le système d'avertisseur à employelyilj aurait lieu de donner la préférence aux avertisseurs spécial^ pour les passages placés dans des conditions particulièremenl défectueuses ou situés sur des lignes non munies de cloches électriques, et même de munir certains de ces passages i< signaux avancés. Sur les lignes exploitées avec les cloches, on emploierait, pour la protection des passages à niveau, les cloches, sauf dans le cas exceptionnels motivant l'emploi d'avertisseurs spéciaux.
MM. les Administrateurs de la Compagnie d
chemin de fer d
Paris, le 30 mai 1900. Messieurs, j'ai soumis à la commission chargée de l'examen es questions se rattachant au transport des matières dangeeuses ou infectes par chemins de fer, le dossier de l'instruction elative à un vœu du conseil d'hygiène du département de Vauluse tendant à ce que des mesures soient prises en vue de la ésinfection des boues et immondices provenant des grandes 'lies et vendues comme engrais, afin de faire disparaître les deurs nauséabondes répandues par ces fumiers. La commission a reconnu qu'une réglementation générale sur désinfection des gadoues serait inutile et inopportune. Mais le a pensé qu'il y aurait intérêt à porter à la connaissance des péditeurs qui vous remettent des gadoues les résultats satisfaints qu'ont donnés des expériences de désinfection faites au oyen soit de plâtre, à raison de 200 kilogrammes par wagon, it de sulfate de fer à l'étal liquide, soit de laurénol, avec des 'ix de revient variant entre 3, 4 et S francs par wagon, suivant produit employé.