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ET DES APPAREILS A VAPEUR.
STATISTIQUE DE L'INDUSTRIE MINERALE
rain que ces produits avaient perdu sur le marché sidérurgique, depuis quelques années. La hausse du prix des combustibles a nécessairement accru les frais de fabrication de la fonte, du fer et de l'acier. D'autre part, l'affluence des commandes a été telle que nombre d'établissements n'ont pu y suffire. Ces deux circonstances réunies ont déterminé un relèvement très important des prix de vente. Ainsi, pour les fontes au coke destinées à l'affinage ou à la production de l'acier, le prix moyen, par comparaison avec l'année 1898, est monté de 61 à 70 francs; celui des fers marchands et spéciaux réunis, de 161 à 180 francs; celui des tôles de fer, de 19 V à 220 francs. En ce qui concerne les aciers Bessemer et Martin, les prix moyens se sont élevés de 139 à 154francs pour les rails; de 226 à 252 francs pour les aciers marchands et spéciaux réunis; de 281 à 312 francs pour les tôles. Par suite du prix très élevé du coke, la production des hautsfourneaux ne s'est pas développée parallèlement à celle des fers et à celle des lingots d'acier, de sorte que, pour parfaire la différence, 37.000 tonnes de fonte brute ont dû être empruntées à l'Etranger en sus du montant de l'année précédente. Toutefois notre exportation a présenté encore un léger excédent de 11.000 tonnes de fonte sur notre importation. Pour les fers, l'excédent analogue, qui était de 64.000 tonnes en 1898, s'est abaissé à 53.000 tonnes. Pour les aciers, la diminution a été beaucoup plus sensible relativement et s'est traduite par 28.800 tonnes; l'exportation, qui avait atteint le chiffre de 78.900 tonnes, s'est abaissée à 55.000 tonnes, tandis que l'importation s 'est élevée de 12.100 à 17.000 tonnes. La diminution a porté principalement sur les aciers en barre, dont nous n'avons exporté que 18.000 tonnes environ contre 43.000, l'année précédente. Somme toute, l'ensemble des résultats de notre commerce extérieur ne laisse pas d'avoir été satisfaisant. Notre consommation s'est beaucoup développée en 1899. La combinaison des chiffres de la statistique sidérurgique avec ceux de l'Administration des douanes permet de l'évaluer approximativement comme il suit, en négligeant la variation des stocks : Objets en fonte moulée Fers, tôles, fils de fer, machines, matériel de chemins de fer, etc....' Aciers ouvrés de toutes sortes ENSEMBLE
712.000 tonnes 781.000 1.202.000
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2.695.000
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Par rapport aux chiffres similaires établis pour 1898, on constate une augmentation totale de 222.000 tonnes ou de 8 0/0, dont 95.000 sur les aciers. D'après les statistiques étrangères, lés usines sidérurgiques ont été d'ailleurs très actives dans tous les pays. La production de la fonte a passé, dans l'intervalle des deux années considérées, de 11.962.000 tonnes à 13.615.000 aux États-Unis ; de 8.747.000 à 9.572.000 en Angleterre ; de 7.313.000 à 8.143.000 en Allemagne, si l'on y ajoute celle du Luxembourg; de 980.000 à 1.025.000 en Belgique; et partout les prix de vente accusent de fortes majorations. — En ce qui concerne les métaux autres que le fer, les usines françaises ont produit, par la fusion de minerais indigènes ou étrangers, de l'argent, un peu d'or, du plomb, du zinc, du cuivre, du nickel, de l'antimoine, de l'aluminium, dont la valeur totale représente environ 59 millions. De ce côté encore on constate une plus-value : elle s'élève à 9 millions, par rapport à l'année précédente. 11 y a lieu de citer notamment l'augmentation delà production du plomb (environ 16.000 tonnes contre 10.900 en 1898) et la hausse générale du prix des métaux communs. C'est ainsi que la valeur du zinc, dont la production est la plus importante, s'est élevée de 18 à 22 millions et demi, tandis que le tonnage correspondant a simplement passé de 37.000 à 39.000 tonnes. La troisième partie du volume soumis à l'examen de la Commission comprend la statistique des appareils à vapeur qui ont été en activité : 1° dans les établissements industriels, agricoles et divers; 2° sur les chemins de fer et tramways; 3° sur les bateaux de la marine marchande (maritime et fluviale!. On a compté en 1899, dans la première de ces divisions, 87.372 chaudières et 27.156 récipients répartis dans 73.091 établissements ; dans la seconde, 11.885 locomotives, dont 96 sans foyer, et 2.768 chaudières accessoires, fixes ou locomobiles; dans la troisième, 2.907 chaudières affectées à la propulsion des bateaux et 1.329 chaudières auxiliaires, sans parler d'un petit nombre de récipients de vapeur. Le total général comprend 106.165 chaudières et 27.743 récipients qui ont fonctionné pendant l'année. La puissance des machines à vapeur correspondante a fait l'objet d'une revision, particulièrement en ce qui concerne les locomotives. A la suite de l'emploi d'une nouvelle formule de calcul sur laquelle les administrations de tous les grands réseaux