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BALANCIER HYDRAULIQUE
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La pale fermée Il s'éLe plan incliné sur lequel glisse la caisse. rendre .
loigne assez peu de la verticale pour ne pas touche la caisse le frottement trop dur. Par son fondcôtés elle glisse à frottement libre, mais par ses rainures en -cuivre dans deux avec des liteaux en fer; et, pour ne pouvoir pas sortir de ces rainures, oit elle elle est enfermée dans un bâti en charpente frottement. peut se mouvoir sans inclinés, par oh l'eau et et Ouvertures au bas des plans quand la caisse est dess'échappe spontanément cendue jusque-là.
13ALANegg gYpe,AULIWIZ.
5r.
Il nous reste, ajoute le rapporteur, à faire connaître en
quoi cette machine, telle qu'elle a été imaginée par M. Dartigues , diffère de toutes celles qui ont La même théorie, et dont la construction semble le plus s'en approcher. L'idée de faire mouvoir des leviers par le poids de l'eau est, sans doute, une idée très-ancienne, comme le prouve l'espèce de roues hydrauliques connues sous le nom de roues
ei augets, dont on attribue l'invention aux Perses; mais ces roues marchent toujours dans le même sens, et diffèrent trop, dans leurs effets immédiats, du balancier hydraulique , pour lui etre- comparées. La première machine analogue que nous ayons retrouvée, est ,décrite dans le premier volume de la collection de celles qui ont été approuvées par l'Académie des Sciences ; elle
pendule Nota. Il est bon d'adapter à l'axe du balancier un à la -vitesse assez pesant, et d'une longueur proportionnée régulariser qu'on veut donner à la machine , pour en mieux de la les mouvemens, et pour empêcher l'accélération descente.
lui fut présentée, vers l'année 168o, par M. Joly, de Dijon. Elle consiste en un levier horizontal, soutenu sur un axe de
Biot, et 'Une commission, composée de MM. de Prony, des Sciences, Girard, rapporteur, a fait à l'Académie, royale balancier dans sa séance du 2.ti mai 1817 , un rapport sur le M. Dartigues. hydraulique présenté par cette machine Après avoir rappelé le principe sur lequel action, le rapporteur mécanisme qui la met en repose, et le elle déclare que, pour pouvoir déterminer quel avantage à toute circonstances, relativement présente dans certaines semblable machine autre, il faudrait avoir fait, sur une des expériences au moyen desquelles exécutée en grand, d'effet à celui d'une
première.. Â. mesure que l'eau de la source entre dans celle-ci, une
maximum on eût pu comparer Sonexemple, qui dépenserait, sous la roue hydraulique, par d'eau égaLLes commissaires se même charge, un volume M. Darbornent, en conséquence, à faire remarquer, avec propre à probalancier 'est essentiellement tigues , que son de ,va et duire immédiatement le mouvement rectiligne économiser par vient, et que, par conSéquein, on peutl'on et .obligé de son moyen , la quantité de force que en mou-
dépenser pour transfornier le mouvement circulaire hydrauliques vement reCÀlignè , lorsqu'on emploie des roues dernier. à la production de ce
rotation entre ses deux extrémités. A l'une d'elles, et en dessus
du levier, est fixée une caisse, dans laquelle se rend l'eau d'une source; à l'autre extrémité, qui se trouve à mie plus grande distance de l'axe de rotation, et au-dessous du levier, est placée une autre caisse, où se rend un tuyau dérivé dc la
partie s'en écoule par le tuyau dont il vient d'être fait
mention, et vient remplir la caisse fixée à l'autre bout de la bascule. Lorsque cette dernière caisse a reçu un voldthe d'eau suffisant, elle entraîne le levier qui, .dans son mouvement angulaire, élève l'espèce d'auge qui a reçu l'eau de la source, jusqu'à la hauteur d'un réservoir dans lequel elle se verse. Pendant ce temps-là, la caisse inférieure se vide dans un canal inférieur, et la bascule, entraînée par un contre-poids, reprend sa position horizontale pour recevoir de nouvelle eau, dont le poids et l'écoulement produisent une seconde .oscillation, semblable à celle qui vient d'être décrite. M. Amy, avocat an parlement de Provence, ajouta à cette machine quelques perfectionnemens, qui furent approuvés,
en 1745, sur le rapport de Bouguer. On peut voir le dessin de ce nouveau système dans le septième volume de la même
"collection.
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La dernière machine de ce genre, dont nous ayons eu connaissance, a été imaginée en Angleterre par un M. Sarjeant , de Whitchaven, auquel la Société pour l'encourage-
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