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DE MINÉRAUX.
ANALYSES
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point en rapport simple avec les autres, doit être considérée comme une combinaison de deux composés plus simples. Il regarde, en conséquence de ce principe, l'oxide noir de fer comme formé de deux molécules d'oxide rouge, et d'une molécule d'oxide au minimum, etc. Acide phos40. Enfin3 l'acide phosphorique. On peut en phorique. déterminer la composition de différentes manières : I°. par l'action de l'acide nitrique sur le phosphore ; 2°. par l'action du même acide sur les phosphures métalliques dont les propor-
tions peuvent être exactement trouvées par la synthèse; 3.. par l'action du chlore sur le phosphore avec le contact de l'eau ; 4°. enfin, en
décomposant par l'eau le chlorure de phosphore au maximum, et recherchant les proportions de ce chlorure. M. Dulong rejette le
premier moyen comme inexact; le dernier lui semble le meilleur :il l'a employé, et il a trouvé que le chlorure de phosphore, dont la décomposition produit l'acide phosphorique, est composé de
Phosphore Chlore
00546
sco,o
0,846o
549,1
et que par conséquent l'acide phosphorique contient Phosphore Oxigène
'
-°,4448 0,5552
100,0 124,8
Les quantités d'oxigène dans les acides phosphoreux et phosphorique, sont entre elles ,dans le rapport de 3 à 5.
M. Dulong s'occupe d'un grand travail sur la composition des phosphates. Ce sujet difficile l'occupe depuis long-temps. Nous nous cirques -
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serons d'en faire connaître les résultats quand il les aura publiés. Expériences sur PhydroÉ,:éne phosphoré êt sur
la composition des acides phosphoreux et
phosphorique, par 111. Thomas THOMSON.
(.4nnals of philosophy. Août 1816.) M. Thomson obtient le gaz hydrogène phos-
phoré en projetant du phosphure de chaux
dans une cornue tubulée, remplie d'un mélange d'une partie d'acide muriatique et de trois par-
ties d'eau privées d'air, et chauffant modéré-
ment. Ce gaz est incolore ; son odeur est analogue Hydrogène celle de l'ognon; il est très-amer. Il brûle spon- phosphoré. tanément quand il est pur; mais il perd cette propriété lorsqu'on le laisse en contact avec de
l'eau chargée d'air. Si, en le mélangeant avec son volume au moins d'oxigène, on l'expose dans un tube étroit à une température de 64° centi-
grades au moins, ou dans un large vaisseau à la température ordinaire, une vive combustion a lieu ; tout l'hydrogène est converti en eau, et il
se forme de l'acide phosphoreux si on n'a employé qu'un volume d'oxigène , et de l'acide phosphorique si on en a consommé un volume et demi. Mais si on mêle le gaz hydrogène phos-
phoré avec un demi-volume seulement d'oxigène dans un tube de verre étroit , afin que la combustion soit lente et que la température reste basse, le phosphore se change en acide phosphoreux, l'hydrogène s'en sépare, et on en obtient un volume exactement égal au volume primitif du gaz hydrogène phosphoré.