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Précautions à prendre pour le chargement du
fourneau et la conduite du feu. Recuit du 0,uand le fourneau est neuf, ou réparé à rpurueuu. neuf, il faut le recuire avant de s'en servir. Pour cela, on commence par faire un très
petit feu sur la grille, soit avec des escarbilles ( houille en partie brûlée) , soit avec de mauvais bois, et en petite quantité à-la-fois. On entretient constamment le feu pendant huit fois vingt-quatre heures, en l'augmentant un peu chaque jour, jusqu'à ce qu'enfin il acquière, pendant les dernières vingt-quatre heures, plus haut degré de chaleur possible. L'intérieur du fourneau doit donc être poussé au très-blanc. On le laisse ensuite refroidir, en bouchant préalablement . toutes les portes, afin que le refroidissement soit très- lent. Quand et Lorsque l'on peut entrer dans le fourneau romment se prépare on se dispose à en préparer la sole; pour cela, Olee
idVERBiRE.
SUR DES FOURNEAUX
on fait au-dessous de l'âtre, et au niveau de l'aire de la fonderie, un remblai de 9 à Io pouces de hauteur du côté du trou de la percée, et de 22 à 25 pouces du côté -de l'autel. Ce remblai est fait en rocailles, ou en débris de briques ou
de tuiles bien secs, et d'un petit volume, afin de présenter une surface plus plane. Les intervalles qui existent entre ces fragmens, suffisent pour absorber l'humidité; aussi ne pratique-t-on point de soupiraux à ces fourneaux,
en raison de la faiblesse de leur masse.
C'est sur le remblai dont il vient d'être parlé,
qu'on établit la sole; elle doit avoir quatre à cinq pouces d'épaisseur, et présenter un plan iteline, depuis le dessus de l'autel vers le trou
de percée, de manière que la distance; verticale ,
du bec de la voûte à la sole, soit de
315 pouces; ce qui correspond, dans les four-
neaux dont il s'agit, à une pente de douze degrés avec l'horizon. Cette sole est composée de sable quarzeux, ou
infusible, semblable à celui dont on forme les étalages des hauts fourneaux à fer. Il doit pouvoir se peloter dans les mains, afin de conserver la forme qu'on veut lui donner; c'est pourquoi il est nécessaire qu'il soit légèrement humecté.
On l'arrange d'abord à la pelle, selon l'inclinaison qu'il doit avoir; on le bat ensuite avec des pilons en bois, jusqu'à ce qu'il forme un corps solide et uni à sa surface. Ce sable se prolonge sur l'autel jusque près
de l'aplomb de la grille. L'ouvrier qui est
chargé de cette opération, forme avec la main, sur toute la longueur de l'autel, un bourrelet de ce sable, de 2 pouces environ de hauteur.
Cette précaution est nécessaire, non-seulement pour empêcher la fonte en fusion de tomber dans la grille, mais encore pour garantir les briques de tout point de contact avec le fer fondu, qui les vitrifierait promptement. C'est par ce dernier motif que le même ouvrier doit avoir soin de relever la sole contre la paroi
intérieure du mur de percée, en y appliquant
et battant du sable, de manière à présenter, vers cette extrémité de l'âtre qui forme bassin de réception, deux plans inclinés en sens contraire. Mais avant de former l'espèce de rigole qui en résulte, l'ouvrier a dû introduire et battre du sable dans le trou de percée, afin de le boucher parfaitement.