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SUR DES FOURNEA.UX
faites sur le bois et la houille de Liége, dans sa belle cristallerie de Vonèges , que 6 livres de houille équivalent à to livres de bois sec; mais j'ignore de quelle espèce de bois s'est servi ce manufacturier distingué. S'il a fait usage du bois de hêtre, le pied cube, y compris les vides que présente la corde, devait peser environ 15 livres (i). D'après le rap-
port de M. d'Artigues, le millier de fonte refondue exigerait 1,555 livres de bois de hêtre sec, c'est- à- dire en volume, 90 pieds cubes et +. Mais si l'on a fait usage de. bois de chêne, il doit être évalué à 17 livres le pied cube; dans
ce cas, les 1,555 livres de bois sec ne représenteraient plus que 79 pieds cubes
Quoiqu'il y ait une grande différence dans la forme des foyers, et le degré de tempéra-, ture- entre un four à cuire le pain et un iourneau- de verrerie , il est remarquable que les., résultats se rapprochent autant qu'ils le font. Or, comme ces différences sont bien moins grandes entre un fourneau de verrerie et un fourneau à réverbère, il v a lieu de présumer que l'on peut applique:y à celui- ci , sans erreur sensible, les rapports que l'on a observés entre la consommation de la houille et celle du bois , dans les fourneaux de verrerie. J'en tirerai la conséquence, qu'un Millier de
foute refondue dans un fourneau à réverbère, paraît devoir consommer une quantité de bois empilée, égale à So ou 90 pieds cubes, selon la qualité de ce combustible.
(1) Voyez Journal des Mines, tome XXVI , page 291 et eIlY antes.
À
vErtBkp,E.
Mais il semble qu'il est possible de faire une de c moyeriseèces ,grande économie de bois dans ces espèces bels dans les
fourneaux, en apportant quelques modifications tbiiriii,..ixac à la manière de l'employer. Voici du moins les r"e'bère-
renseignemens que je dois à cet égard à l'amitié
'de M. Guérin l'aîné (i). 11 à reconnu par une
suite d'opérations qui ont duré plus de dix-huit mois, dans une fonderie qu'il fit construire il y a près de vingt-quatre ans, à Rennes, *pour le
départ du métal de cloches, qu'une corde de bois cubant 112 pieds lui procurait le même résultat que 22 quintaux de houille de Montrelaix : mais il opérait de la manière suivante dans ses fourneaux à réverbère, dont les cheminées avaient 45 à 46 pieds de hauteur, et les grilles
3o pouces de hauteur sur 56 pouces de côté. Il faisait couper les bûches par bouts de 8 à
Io pouces. On les jetait par la porte de la chauffe sur la grille, dont les barreaux n'étaient écartés que de 8 à 9 lignes les uns des autres. Lorsque la chauffe était. à-peu-près remplie de bois, on
bouchait l'embrasure de cette porte avec de la menue houille; les- feux duraient trois quarts d'heure avant de remettre une nouvelle charge de bois. Quand cela avait lieu., on faisait tomber sur l'aire de la fonderie la houille qui n'était pas embrasée, et l'on poussait dansle fourneau celle (1) M. Guérin est trèsavantagcusement connu dans les arts Minéralurgiques, depuis plus de vingt-Cinq ans qu'il s'y livre àvec Un grand succès c'est à lui principalement qu'on doit la ,.
belle manufacture de cuivre laminé et de ferblanc brillant de Dilling , près Sarrelouis, érui fait maintenant partie du royaume -de Prusse. Il vient dei former un établissement du même genre. en société avec MM. Boignes , négocians en métaux à Paris, sur eurs forges d'Imphy, situées à trois lieues de Nevers, près de la Loire.