Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
206
207
VOYAGES DANS L'INTÉRIEUR
DIT aPS1L.
de r fr. 4.0 cent. à 2 fr. 4o cent, d'or par nègre employé; ce qui néanmoins est encore un assez grand profit, puisque la nourriture d'un nègre ne coiite qu'un peu moins de Io centimes. Le cascalho repose, à Santarita, non pas sur
de diamans. Tous les employés supérieurs de ces mines y résident. C'était donc, le point sur
le granite, mais sur une roche calcaire que
M. Mawe présume être très-récente ; 'et il soup-
çonne qu'on pourrait trouver entre elle et le granite une couche de cascalbo de formation plus ancienne, et beaucoup plus riche en or, que
la couche supérieure. 3°. Idées générales sur les ez;nes de la capitainerie de Minas-Geraês. Nous avons indiqué plus haut la position de cette province par rapport à Rio-Janeiro. Suivant M. Mawe, elle se divise en quatre co-
marcas ou districts : San-Joao del Rey, Villarica Sahara et Cerro do Fric). Les trois premiers districts ont pris leur nom
de là ville qui en est le chef-lieu. La ville de Téjuco est celui du district de Cerro do Frio. L'auteur n'a parcouru que ce dernier district et celui de Villarica.
C'est cette dernière ville qui est la capitale de toute la capitainerie. D'après les données de
M. Mawe, et la carte qui est jointe à son ouvrage, elle est 'située à environ 6o lieues nord nord-est de Rio-Janeiro. Elle se trouve à-peuprès au centre des mines d'or aujourd'hui en activité, et c'est à l'hôtel des monnaies qui y est établi que l'on apporte le produit des exploitations. La ville de Téjuco est située à environ 60 lieues au nord de Villarica ; elle est le centre des mines
lequel M. Mawe devait se diriger en passant par Villarica, et il a été le terme de son voyage.
Toute la route depuis Rio - Janeiro jusqu'à Téjueo paraît être constamment sur un terrain primitif. L'auteur y a observé du granite, du. gneiss, des schistes micacés, des schistes argileux , des roches arnphiboliques. -Ces roches primitives sont souvent plus ou moins recouvertes, à différentes hauteurs, par des terrains secondaires, et principalement par des couches de grès, de poudingues quarzeux et ferrugineux. Ces agglomérats renferment de l'or, et en quelques endroits des diamans. Ce sont les mêmes roches que celles indiquées plus haut pour les mines d'or déjà décrites; et ce S roches aurifères sont également désignées dans cette province sous le nom de cascalbo.
On rencontre aussi dans cette capitainerie des masses considérables de minerai de fer, quelques indices d'autres métaux et quelques gemmes-. Nous en dirons quelques mots après avoir décrit les mines d'or et celles de diamans ) Les mines d'or forment le produit le plus important
de cette capitainerie. M. Mavve ne décrit que celles des deux districts qu'il a visités. Il est vrai que ce sont ceux oit elles sont le plus abondantes; mais les autres districts ont aussi quelques lavages. Nous donnerons donc ici quelques détails concernant toutes les mines d'or de la province de MinasGeraës en général, extraits principalement de la lettre de M. le baron d'Eschvvege citée au commencement de cet extrait; Il paraît que les richesses fournies par ces mines sont beau-