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YOYACES DANS L'INThlEtra
Les diamans se trouvent dans un agglomérat -semblable à celui qui contient l'or; il porte également le nom de cascalko. Il est composé des mêmes élémens; cependant on regarde comme plus riches les couches où l'on trouve des grains pisiformes et brillans de minerai de fer, beaucoup d'oxide de fer noir, des galets de kiesels-
çhiefer, de quarz bleu et jaune, toutes subs-
tances (dit M. Mavve ) entièrement différentes de. celles qui composent les montagnes voisines. C'est dans les parties basses, au bord des ri-
, et plus souvent dans leur lit, que l'on trouve ce cascalho à diamans. Mais presque tout le sol du district de Cerro do Frio est couvert également d'une sorte de grès ou d'agglomérat quarzeux ; aussi est-il en général nu et stérile, ce qui forme un contraste frappant avec l'extrême fertilité et la végétation vigoureuse des cantons environnans (1). A .Mari danga , le cascalho à diamans est ex-
trait dans le lit même de la rivière, dont, à cet effet, on détourne les eaux par un canal et un barrage formé de plusieurs milliers de sacs de
sable. On est encore obligé d'employer des
machines d'épuisement. On enlève le cascalho, et on le porte dans un lieu commode pour le lavage. Ce transport, qui se faisait autrefois dans des gamelles que des
nègres portaient sur leur tête, a lieu aujourd'hui par le moyen de caissons à roues (espèce (I) Il serait bien intéressant de déterminer les différence géologiques qui peuvent exister entre les agglomérats et le cascalho aurifère oit à diamans. Peut-être au surplus, estce le même dépôt remanié par les eaux, et M. Dandrada parait convaincu que les hauteurs sont le véritable eîle du diamant.
DU imisit,
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de chiens de mine) qu'une machine hydrau-
lique fait monter et descendre le long d'un plan Le lavage du cascalho a lieu sous un .hangar sur une espèce de plancher incliné d'un pouce par pied, partagé dans sa longueur en différens compartimens ou caisses, dans chacune desquels
est un nègre. Un courant d'eau est amené vers la partie supérieure, et au-dessus est un tas de cascalho.
Chaque laveur est pourvu d'une espèce de reiteau. Il fait d'abord tomber 6o à 8o livres de
cascalho, et il introduit de l'eau; d'abord il
agite et remue continuellement la masse, en la remontant toujours vers la caisse. Au bout d'un quart d'heure, toutes les parties terreuses fines sont entraînées - ce dont on est assuré, lorsque l'eau qui s'écoule est claire. Alors le laveur fait à la main le triage du gravier restant; il jette d'abord les plus gros cailloux, puis les moins gros, et examine le reste avec beaucoup d'attention pour découvrir les diamans. Il y a ordinairement vingt nègres dans chaque atelier. Plusieurs inspecteurs, destinés à surveiller constamment le travail, sont assis sur des banquettes élevées, placées vers la partie supérieure des caisSes. Aussitôt qu'un nègre a trouvé un diamant, il en avertit en frappant des mains, et le remet un inspecteur qui le dépose dans une gamelle suspendue au milieu de l'atelier. Le soir' cette gamelle est portée à l'officier principal, qui compte et pèse les diamans , et les enregistre. la y a des primes établies pour les nègres, .1.1iyant la grosseur des diamans ; celui qui a le