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a65 parce que la plupart des principes de cette science TERRAINS DE GYPSE ANCIEN;
ne diffèrent entre eux que par un degré plus ou
moins grand de probabilité. Cet exemple me parait faire voir que nous pouvons aujourd'hui, en suivant fidèlement la marche exacte d'obser-
vations qui nous a été tracée depuis trente as par des savans illustres, arriver à la vérité, ou au moins en approcher de bien près sur plusieurs points, puisqu'en effet les résultats, auxquels je n'avais été conduit d'abord que par des rapprochemens , se sont trouvés postérieurement confirmés par une observation décisive.
11 n'y a rien d'extraordinaire que cette coquille soit jusqu'ici unique ; on sait que tous les minéralogistes ont observé que les débris marins étaient généralement assez rares dans les Calcaires de transition. Il est d'ailleurs très-
probable qu'elle en fera découvrir quelques autres. J'ai comparé depuis cette coquille dela brèche tarentaise avec celles des montagnes du Valais,
dont j'ai parlé ci- dessus, et j'ai trouvé entre elles plusieurs rapports que je me propose d'examiner.' .Enfin, cette coquille m'a fait .étudier de nouveau tous les échantillons de mes calcaires de transition , parmi lesquels plusieurs minéralogistes avaient soupçonné, à différentes époques, des débris marins; malgré mon extrême désir de voir réaliser cette conjecture, je la trouvais avec eux trop dénuée de fondement. Aujourd'hui, quoique je sois encore loin,de la regarder Comme prouvée, je la juge néanmoins infiniment
plus probable, et je ne désespère pas d'être conduit -un jour à expliquer l'origine de la