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TEPRAINS DE GYPSE ANCIEbf.
qui paraît présenter par-tout des caractères analogues, cessera de paraître si extraordinaire.
MÉMOIRE
Cette opinion néanmoins mériterait d'être
confirmée par des obf;ervations nouvelles. Puisse-
t-elle fixer 1 attention des géologues qui seront à portée d'observer ces différens gypses, et de -les comparer ! '
Je terminerai ici ce mémoire, qui est, comme
on l'a vu, le résultat de plusieurs années successives d'observations ;les bornes dans lesquelles
j'ai dit me renrermer m'ont forcé à ne présenter
SUR ER TRXITEMENT DU SULFURE DE PLOMB
au .fourneau à réverbère et au fburneau écossais; PAR M. PUVIS, Ingénieur ordinaire au Corps royal des Mines.
que les faits principaux, et à me restreindre beaucoup dans les developpemens et les discussions qui leur sont relatives.
Je suis loin de croire avoir épuisé cette matière; peut-être les circonstances me mettrontelles en état de présenter quelque jour de nouveaux faits; je serais étonné s'ils m'amenaient, je ne dis pas à modifier, mais à contredire les Opinions que je viens de mettre en avant. Car si je nie suis attiré souvent le reproche de trop douter, je mériterai peut - être aujourd'hui un reproche contraire., du moins relativement aux gypses qui ont été regardés comme primitifs; au surplus, ayant déjà eu tant d'occasions d'ob-
server des gypses anciens, et en général dés
terrains de transition, on pense bien que je saisirai avec empressement celles d'en observer de nouveaux, afin de les comparer et de fixer enfin d'une manière positive leurs caractères essentiels
et leurs rapports avec d'autres terrains; car,
comme l'a dit un! savant illustre, celui de tous les géologues qui a le plus observé : « L'ancien.» acte relative des /ormations est l'objet pria» c;pal d'une science qui doit nous faire con» nagtre la constitution du globe.»
Ce Mémriirc a pour objet de donner le détail des opéra-Cons qui s'exécutent dans le traitement du sulfuré de plomb, soit à l'état de .schlich cru au fourneau à réverbère, soit à l'état de schlich grillé au fourneau écossais; et de Présenter la théorie de ces opérations. Il est le résultat des observations que j'ai faites à Pesey avec quelques-uns de mes camarades, particulièrement M. Voltz , pendant le séjour que nous fim.es ensemble sur l'établissement_
en janvier et février 1808 : je he m'étais pas proposé, en le rédigeant, de le rendre public; je ne lui attribuais pas assez de prix pour 'cela; mais les -évériernens, en nous enlevant l'utile établissement de Pesey, l'ont rendu plus intéressant: j'ai- pensé dèslors qu'on ne serait pas fâché de retrouver en détail, et avec- exactitude ,la description d'une partie des Opérations -métallurgiques qui s'exécutaient avec succès sur cet établissement. On a déjà, il est vrai, su,r Ce sujet, de bons renseig,nemens, soit de M. Lèlivec, relativement au fourneau écossais (i), soit
de MM. Beaunier et Gallois sur le fourneau à réverbère, qu'il est employé à Poullaouen, (2);. mais j'ai cru que malgré cela des détails plus circonstanciés, dés différences importantes dans le travail et dans la manière d'envisager les phénomènes,
pourraient encore préSenter quelque intérêt, et c'est ce -qui me détermine à communiquer ces notes. Je. renvoie du reste aux mémoires cités, particulièrement pour la descr;ption des deux fourneaux et des outils employés.
(I) Juurnal des Mines, n°. 120. (2) Journal des eines n°. 93.