Annales des Mines (1817, série 1, volume 2) [Image 190]

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APERÇU dOGNOSTIQUE

porphyre à boules; sa base est de trapp ou de vacke. Les noyaux sont ou en forme d'amandes et remplis de calcaire ou de calcédoine, ou des cavités rondes,. vides ou tapissées de chlorite baldogée (griinerde), de spath calcaire, ou de quarz cristallisé. Calcaire de Le calcaire de transition manque entièrement transition, dans la partie occidentale du Thiiringerwald. Vers l'est, il se montre au contraire sous les grauvvackes et les schistes qui les accompagnent;

il est exploité dans la vallée de Sorbiz, près Tschnitz, et connu sous le nom de marbre

de Schwarzbourg. Il est en général de couleur sombre, souvent tout-à-fait noir , avec des taches rouges et brunes, et de nombreuses veines de spath calcaire blanc. Il contient des trochites, des vis, quelques coquilles bivalves non déterminées; mais on n'y remarque aucune trace de coraux. Schistes de Le schiste argileux de transition forme une transition. massé de, terrain considérable dans la partie orientale du Thiiringerwald, de Steinheide à Lehesten, où il constitue toute la pente nord et une grande partie de la pente opposée; il est en général noir ou gris, se divise facilement en feuillets minces et droits, et est exploité comme ardoises en un grand nombre d'endroits, près de Sonnenberg, de Lehesten et ailleurs.-il renferme des bancs d'ampelite graphique (zeichenschieffer), de schiste coticule (wetzschieffer), de jaspe schistoïde (kieseischieffer). On y trouve aussi des rognons de, pyrite et de quarz. Une variété singulière de schiste se présente au Feldberg, près Sonnenberg; elle se divise en pièces séparées très-minces, lesquelles

DU THLTRINGERWALD:

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présentent un certain degré de mollesse tenace,

qui les rend propres à être employées comme styles ou poinçons pour écrire sur l'ardoise. Oct prétend que cette variété ne se rencontre point

ailleurs. Le psammite (grauwacke) se rencontre aussi Grauwacke'

et seulement à l'est du Thiiringerwald, où il

parait alterner çà et là avec le schiste. M. Heim le regarde comme situé au-dessous de lui. A peu d'exceptions près, on ne le trouve que sur, la, pente sud, ou da côté de la Franconie, et surtout dans les vallées qui affluent à la Kronach; ses couches ont quelquefois jusqu'à ,douze pieds de puissance; mais elles deviennent de plus en plus minces en s'approchant du schiste., et forment alors des psammites schistoïdes et des phyllades micacés (grauwacken-schie)er). La grauwacke est le plus souvent grise; quelquefois blanchâtre, noirâtre, rougeâtre, jaune ou ver-

dâtre. Sa pâte est celle dés schistes argileux; elle renferme en outre du feldspath, du quarz , du mica argenté, et une roche rougeâtre analogue au porphyre; le tout en ()Tains arrondis, qui ont rarement la grosseur d'une noisette. Près de Oberhasloclz, on remarque des roches dans lesquelles la grauwacke ,ressemble à un pséfite ou à un poudingue (konglomerat.). Ces pséfiltes , poudingues et psammites rou-

geâtres, micacés ou quarzeux (kongiomerat fiothes und graues liegende), dont l'ensemble compose la formation dite du grès rouge, re-

gardée comme la plus ancienne; 4sforinations secondaires, sont, au.Thiiringe,' rwa- , le plus étendu de tous les terrains. C'est" ce terrain qui iforme le commencement de la chaîne vers l'ouest, 7, Tome /./. livr,

Grès rongé;