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DU THÛRINGERVVALD:
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APERÇU GÉOGNOSTIeE
forme toujours la couche inférieure de tout ce terrain; il est remarquable par les minerais métalliques qu'il contient souvent disséminés dans sa masse, et qui donnent lieu à de nombreuses exploitations, par les nombreuses empreintes do poissons et les empreintes plus rares de plantes qu'il présente; enfin , ajoute M. de Hoff, mais sans indication de localité, par les couches de houille qu'il renferme. Près Kupfersuhl, à l'extrémité occidentale de la chaîne, on y a trouvé
l'empreinte d'un squelette, qui a été reconnu appartenir à une espèce de crocodile, et qui existe à la collection royale de Berlin. Sur la pente nord, on retrouve, en allant à l'est, le schiste marno-bitumineux jusqu'à SaaIfeld ; du alpin (zechstein) situé sous le gypse ; il dit cependant qu'il paraît y avoir un passage du stinkstein au blasiger ficetzkalk-
5tein ou rauhkalk de Jordan. (Norddeutsche Beytrcege zur Berg und hüttenkundc, n°. 2, page oo.) M. Freiesleben, dans son intéressant ouvrage sur le terrain
à schiste cuivreux dit pays de Mansfeld, désigne, sous le nom de Rauchwacke, un calcaire d'un gris brun, renfermant de 'la silice, quelquefois bitumineux, rude au toucher, rempli de cellulosités de formes bizarres, qui se rencontre immé-
diatement sur le zechstein,, c'estàdire généralement au dessus du gypse et du stinkstein, et qu'il regarde comme différent du rauherkalk de M. Voigt. Le même nom de Rattchwacke est donné, dans les mines de schiste cuivreux de Riegisdorf, en Hesse, à Un calcaire qui est aussi d'un gris de fumée (rauchgrau), et très-celluleux , mais qui se trouve au-dessus du zechstein, du gypse ancien, du stinkstein, et même, à ce qu'il parait, du second gypse et
de l'argile qui raccompagne. Cette rauchwacke est donc géognostiquement trèsdifférente de celle de M. Freiesleben. Nous avons cru devoir rassembler ces indications, dont la discussion demanderait de longs déyeloppemens, pour rappeler la confusion qui existe relativement aux noms de Rauhkalk
Rauherkalk et Rauchwacke , et prévenir les erreurs qu'elle pourrait occasionner.
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côté de la Franconie, au contraire, seulement jusqu'à Flohe et à G oldlauter. La richesse métallique de ce schiste est très-variable : le plus souvent, ce sont des pyrites cuivreuses qu'il
contient, quelquefois du cuivre gris et du cuivre carbonaté, quelquefois seulement du fer sulfuré; ailleurs, de la galène et peu ou
point de cuivre; ailleurs enfin, il ne renferme point de minerais. Le schiste marno-bitumineux est en général recouvert par le zechstein , qui souvent contient des gryphytes, plus rarement des coraux, très-
rarement des pointes de bélemnites. Les gryphytes se rencontrent aussi près de Schmerbac h,
avec des te'rébratules , dans les feuillets supérieurs de la couche du schiste, dont la partie inférieure renferme les empreintes de poissons ;
quelquefois même les mêmes feuillets renferment les gryphytes et les empreintes. Si
celles-ci appartiennent, comme on le dit, à des poissons d'eau douce, la présence des fossiles marins dans la même couche est un fait assez remarquable. Les vestiges de poissons n'exis-
tent pas par-tout dans le schiste marno-bitulaineux. Près d' Ilmenau, on les trouve dans des espèces de rognons aplatis, situés au milieu de la couche; alors, en fendant les rognons, on
voit toujours les deux empreintes qui quelquefois sont entièrement infiltrées de spath calcaire.
Le zechstein bien caractérisé, d'un gris de fumée, peu feuilleté, à cassure un peu esquiileuse et presque inégale, n'a ordinairement que quelques toises d'épaisseur. Quand sa puissance
s'accroît beaucoup, il change de nature, et ses ,parties supérieures se présentent comme stink_