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SUR QUELQUES
d'épaisseur; on y observe, au contraire, un
grand nombre de fentes et de fissures verticales. Le pilier de basalte, lare de 3 à 4 mètres seulement au sommet de la montagne, devient plus épais à mesure qu'il s'enfonce. Du côté de
l'est, il est séparé du grès par une fente ouverte, qui a jusqu'à un décimètre de largeur, et sur la paroi de cette fente, le grès est re-
couvert par une écorce verticale, de 5 à 6 millirnètres d'épaisseur, formée d'un sable argileux d'un jaune verdâtre, pénétré de dendrites. Vers l'ouest, le basalte touche iriimédiatement le
grès. On remarque aussi une fente ouverte
et presque verticale, dans l'intérieur de la masse basaltique, qui la partage en deux parties inégales, dont la nature n'est pas la même ; plus, une multitude de petites fissures disposées irrégulièrement. Vers sa limite occidentale, la masse basaltique forme un crochet, ou une branche presque horizontale, qui pénètre de quelques mètres
dans le grès. Les fissures de cette partie sont presque toutes arquées, à- peu-près parallèle, ment à la courbure que forme le crochet. La masse basaltique renferme, dans sa partie supérieure , des restes de couches de grès disposées horizontalement, et partagées aussi par la fente verticale dont nous avons parlé plus haut. Elle renferme, en outre, non-seulement du basalte ordinaire, mais encore, 1°. du basalte
en boules, dans un agrégat qui ressemble, à quelques égards, à la grauwacke , qui est pénétrée de veines calcaires, et qui contient de petits cristaux de fer oxidulé; 2 . une variolite
14 ',je
365 basaltique, parsemée de cavités remplies des subsMONTAGNES BASALTIQUES.
tances ordinaires en pareil cas, mars renfermant aussi des fra.-r,mens de grès; 30. le hornstein ba-
salliquede MM. Sartorius et Gorwitz ;
4°. la
lave lithoïde pétrosiliceuse de Dolomi( u; 5°. la lave boursouflée du même. M. de Hoff pense que ces deux dernières substances ne peuvent être confondues avec aucune de celles nommées variolites ou arnygdaloïdes, et qu'elles sont bien évidemment des laves.
Le basalte, proprement dit, constitue particulièrement la partie de la masse comprise entre la fente du milieu et la partie orientale
(aussi séparée du grès par une fente ); les variolites et les laves boursouflées remplissent au contraire la partie occidentale, et spécialement le crochet qui s'enfonce dans le grès.
La nature du grès et son changement dans le voisinage du basalte, les fragmeris des couches de grès que celui-ci contient dans sa partie
supérieure, la forme de la masse basaltique, le crochet qu'elle présente vers l'ouest, et par lequel elle semble avoir cherché à s'échapper,
avant de pouvoir soulever la croûte supérieure de la montagne; enfin, les véritables laves auxquelles le basalte est associé, paraissent à M. de Hoff des raisons suffisantes pour croire que la
'large fente que remplit le terrain de basalte n'a pas été remplie par précipitation et du haut en bas, mais bien de bas en haut, et par le soulèvement d'une masse en état de liquidité. Il pense donc que ce gisement parle en faveur de l'origine volcanique du basalte,