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TRA1TE.112ENT
Delles conséquences, avec cette différence pourtant qu'en aucun cas je n'ai pu obtenir ,.
après, avoir convenablement chauffé, pour ré-, sultat définitif, un mélange de sulfure et d'oxide : au lieu d'avoir comme M. Gueniveau ce mélange:pour résidu du traitement de partie égale de sulfate et de sulfure, j'ai trouvé un culot qui, sans avoir la ductilité du plomb, avait pourtant de la douceur et se coupait trèsfacilement; itrily avait aucun mélange d'oxide, la surface était\ seulement recouverte d'un vert de plomb, inévitable dans un creuset de grès : l'amen du sulfate sur le sulfure avait donc débarrassé ce dernier d'une grande partie de son soufre, et le sulfate lui-même s'était réduit par l'action de sulfure, puisque le culot malgré qu'il renfermât peu de soufre, pesait plus de moitié du mélange primitif; c'était une matte riche. J'ajouterai de plus qu'ayant traité un mélange de partie égale de sulfure et d'oxide, j'ai obtenu un culot qui sur-tout dans sa partie inférieure, était de plomb presque pur : roXide avait donc réagi sur le sulfure , avait cédé soli oxigène au soufre pour lé faire dégager én acide sulfureux, et les proportions s'étaient trouvées suffisamment exactes pour que le résidu définitif fût du plomb presque pur ou une matte riche. Voilà donc deux moyens efficaces de cl.-sasser le soufre, en grande partie, du sulfure de plOmb, et d'obtenir des mattes riches en plomb. e. Action, au moyen de la chaleur, du sulfate sur le sulfure. 20. Action, au moyen de la chaleur, de l'oxide sur le sulfure.
DU SULFURE DE PLOMB;
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Mais, dira-t-on, le résultat de cette désulfu-
ration est en définitif de la matte et non du plomb;
cela tient à la température élevée à laquelle a été porté le mélange de sulfate et de sulfure dans tous nos essais. On sent, et nous le re-
connaîtrons bientôt dans le travail du fourneau à réverbère et du fourneau écossais, qu'eu portant le mélange au degré de chaleur nécessaire pour que les, substances puissent réagir l'une sur l'autre et insuffisante pour déterminer
'la fusion, la matte riche qui résulte de la désulfuration, se trouvant à mesure qu'elle se forme dans un état légèrement pâteuX, c'està-dire favorable à la liquation, cette liquation devra
et on obtiendra du plomb pur. Nouss'opérer' avons donc, pour expliquer les phénomènes de la fonte dans nos deux fourneaux, les deux observations suivantes 1°. A une température convenable, le sulfate et le sulfure de plomb mis en contact se désulfurent réciproquement, et il en résulte un soussulfure de plomb ou matte riche en plômb.
no. A cette température, les matières n'é-. prouvant qu'un ramollissement sans entrer eu fusion, le sous-sulfure se trouve dans une situation favorable à la liquation et il y a production de plomb pur d'une part, et de l'autre résidu sulfuré moins fusible que la matte. Je vais appliquer les idées, en commençant ..par le fourneau à réverbère.
Ffa