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LOIS,. DÉCRETS ET ARRÊTES
SUR LES MINES, ETC.
Il n'existera, dans toute l'étendue de cette-clôture, qu'une seule porte, qui sera placée sous la surveillance d'un gardien logé à cette unique entrée, d'où il surveillera les deux enceintes entourant les dépôts de coton-poudre et les dépôts de détonateurs, amorces et mèches. Ce gardien sera mis en communication électrique avec le directeur de la fabrique, dans les conditions stipulées à l'avaiil-dernier paragraphe de l'article 9. Les groupes de bâtiments respectivement affectés à la préparation du coton-poudre, d'une part, et aux détonateurs, amorces et mèches, d'autre part, seront de même entourés, à une distance du pied des talus extérieurs de 2 mètres au moins, d'une clôture en maçonnerie ou en métal déployé de 2'",30 de hauteur, formant deux autres enceintes distinctes de l'enceinte géné-
mécaniques ou chimiques, pourraient provoquer une explosion. Art. 8. — La fabrication et les lavages de la nitroglycérine seront effectués dans leurs ateliers respectifs, aune température ne dépassant pas 25°.
rale. Sauf en ce qui concerne l'établissement de fossés, qui ne sera pas exigé, les conditions prévues aux paragraphes 2, 3 et 4 de l'article 9 pour la construction des levées et enceintes des magasins à dynamite seront également appliquées aux deux enceint> s qui viennent d'être mentionnées en dernier lieu. La construction et l'exploitation du séchoir et de ses annexes seront conformes aux prescriptions du décret du 19 août 1893. Art. 7. — Les matières employées dans l'usine de fabrication de dynamite sont : la glycérine, les acides nitrique et suifurique et les absorbants. La nature et le dosage des absorbants seront conformes aux types précédemment approuvés pour les fabrications existante-. Le pétitionnaire fera connaître au ministre du commerce, l'industrie; des postes et des télégraphes la composition exacte et les procédés de préparation de chacun des explosifs fabriquas dans l'usine. Un échantillon de chacun des types sera remis à l'agent des poudres et salpêtres chargé de la surveillance de
Des thermomètres seront disposés dans les appareils pour le contrôle incessant de la température, et placés sous la surveillance immédiate des chefs d'ateliers. Des dispositions seront prises pour que les matières en réaction puissent, être instantanément noyées et rendues inofl'ensives par une masse d'eau considérable, en cas de danger d'explosion se manifestant par un dégagement de vapeurs rutilantes ou par une élévation anormale de température. Les appareils destinés à produire cette évacuation seront établis à portée de la main, dans un endroit parfaitement dégagé et
accessible. Ils seront susceptibles d'être manœuvrés par un seul homme, et devront toujours être en parfait état de fonctionnement. La nitroglycérine, au sortir du lavage, sera mélangée avec la matière absorbante par une manipulation à la main ou à l'aide de battes en bois. Le finissage de la dynamite suivra sans aucune interruption. Usera rigoureusement interdit de conserver d'un jour à l'autre aucune quantité de nitroglycérine non mélangée à des matières absorbantes, sauf pour la petite quantité provenant du lavage des résidus d'atelier, laquelle s'égoultera et se séparera pendant la nuit. L'encartouchage et l'encaissage de la dynamite auront lieu dans des ateliers dont la température ne devra jamais s'abaisser au-dessous de 12°. Les appareils et tous objets nécessaires à la fabrication de la dynamite seront en cuivre, plomb, verre, caoutchouc ou guttapercha.
l'usine. Toute modification ultérieure de la nature ou du dosage des matières entrant dans la composition de ces produits comportera les formalités prescrites par l'arrêté interministériel du
Le fer et les matières siliceuses seront formellement exclus des ateliers et l'introduction dans l'enceinte de ces derniers du feu et des allumettes chimiques sera interdite.
15 février 1893. L'emploi des absorbants de nature hygrométrique entraînera, pour les cartouches de dynamite en provenant, la nécessité d'enveloppes absolument étanches. Les matières absorbantes ne pourront être employées qu'après refroidissement; elles devront être soigneusement purifiées et débarrassées de tous les corps étrangers qui, par des actions
La quantité de nitroglycérine produite à chaque opération sera d'environ 200 kilogrammes, et la quantité totale qui pourra exister à la fois dans l'atelier de nitrifleation sera au plus de 450 kilogrammes, dont la moitié au moins sera sous l'eau dans la cuve de sécurité où s'opérera un premier lavage à l'eau pure. La nitroglycérine provenant de ce lavage sera transportée à la main dans des vases en caoutchouc, dans l'atelier de lavage