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CIRCULAIRES.
être plus grande après un moindre développement de l'explosion et; d'autre part, on diminue ainsi le nombre probable de victimes en limitant davantage le parcours de lailamme; on évite également, pour les arrêts-barrages posés du côté de l'entrée dë l'air, que les gaz asphyxiants, qui dépassent toujours, dans une certaine mesure, la zone d'arrêt ou le point d'arrêt de la flamme, risquentde s'engager dans un autre groupe d'aérage. Quand les travaux seront très éloignés des artères principales; on accroîtra la sécurité en doublant les dispositifs d'arrêt, voisins des travaux d'abatage par d'autres qui soient rapprochés des artères principales ou établissenlun nouveau sectionnements» la longueur de ces artères. 16. — Dans l'application des mesures de sécurité ci-dessus énoncées, il conviendra de tenir compte, dans une mesure que seul l'examen attentif de chaque cas particulier permettra d'apprécier, du caractère plus ou moins dangereux des exploitations; on peut baser celte appréciation sur lesconsidérationssoivantcs: toutes choses égales d'ailleurs, les poussières charbonneuses sèches sont d'autant plus dangereuses qu'elles sont plus fines; dans les galeries ou chantiers, où les plus fines particules attei- ; gnent la dimension-de 1 à 2 millimètres, une explosion le poussières ne saurait piendre naissance sous l'influence des causes initiales les plus communes ; elle pourrait cependants'y propager à la suite d'une violente explosion initiale survenue en gisement; plus favorable, ou due au grisou ou à la détonation d'un dépôt ] d'explosifs. Toutes choses égales d'ailleurs, les poussières riches i en matières volatiles sont plus dangereuses que celles à faible teneur; une explosion ne saurait prendre naissance dans unj gisement poussiéreux où la teneur ne dépasse pas 18 p. 100de] matières volatiles sous I'influencedes causes initialesor iinaires; elle pourrait cependant s'y propager à la suite d'une vi tente ei-j plosion initiale survenue dansune partie du gisement , lus riche en matières volatiles ou due au grisou ou à la détonation dm dépôt d'explosifs. Les coups de poussières se développant,àI) faveur d'une forte explosion initiale, dans un gisemer: poussiéreux défavorable à la propagation sont naturellement moins violents et plus faciles à arrêter que ceux qui se propagent ei gisement favorable.
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CIRCULAIRES.
PLEURS. — INSTRUCTIONS RELATIVES A LA REPRISE DES ESSAIS DE COMPARTIMENT DE NON-FUMEURS, A LA FOIS DANS LES TRAINS DE
LONGS
PARCOURS ET DANS LES TRAINS DE BANLIEUE.
Le ministre des travaux publics, des postes et des télégraphes, A Messieurs les Administrateurs de la compagnie d chemin de'fer d Paris, le
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avril
1911.
Une circulaire ministérielle du 2 août 1910 a demandé aux administrations de chemins de fer d'examiner si, pour mettre fin aux inconvénients que présentent les errements actuelle? men; suivis, en ce qui concerne l'usage du tabac dans les compartiments de chemins de fer, il ne conviendrait pas d'appliquer le régime en vigueur dans plusieurs pays étrangers et qui consiste, d'une part, à désigner d'une manière très apparente des compartiments où il est interdit de fumer, d'autre part, à exercer une surveillance sévère afin de faire observer strictement cette interdiction. Un certain nombre de ces administrations ont fait remarquer qu'un semblable régime a déjà été mis à l'essai sur quelques réseaux français sans donner de résultats satisfaisants; les compartiments spécialisés pour non-fumeurs étaient peu recherchés, et les écriteaux mentionnant l'interdiction de fumer étaient souvent enlevés par les voyageurs. Elles ont, dès lors, conclu qu'il n'y avait pas lieu de recommencer l'expérience. El ml données les conditions dans lesquelles l'essai a été fait, il me paraît assez difficile d'en tirer une indication probante : l'expérience n'a, en effet, été poursuivie que pendant très peu de temps et dans quelques voitures seulement. Il n'en reste pas moins certain que le seul moyen d'éviter les plaintes justifiées que suscite l'état de chose actuel est bien de mettre à la disposition des personnes qui ne peuvent supporter la fumée, des compartiments qui ne seront pas imprégnés de 1 odeur du tabac, et où elles seront certaines de ne pas se trouver en compagnie de fumeurs. Ces compartiments, désignés par,la mention « non-fumeurs », inscrite de manière à ne pouvoir être enlevée (peinte sur la pôr-