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gii\Ts DE nouirm, 4.T.mr, etc:, d'abord sur des haldes au sortir de la mine. Ce minerai qui commençait à- S'effleurir, a été amoneeié en très-grande quantité sur les aires préparées. Il y en avait, dès le commencement de la mise en activité de l'usine', plus de 3o mille quintaux métriques, et cet énorme dépôt s'accroît jOurnellernent. Rien ne peut mieux faciliter la décomposition ,de ce minerai, qu'une pareille accumulation; et, _en effet, il s'est formé au centre de la masse un .
lel foyer de chaleur, que lorsque l'on voulut essayer ( en novembre 1815) de lessiver cette
nasse pour savoir s'il serait possible de se dis-
penser de construire des bassins particuliers et
de remuer cette matière, et que l'on eut fait 'arriver un filet d'eau sur la partie supérieure, ,
au bout de trois heures, l'eau Sortit au bas des aires chargée à plus de 3o degrés (aréomètre de
Beaumé), et presque bouillante.' Depu is, la tern-
.Pérature et la richesse diniinuèrent journellé-. ment, tellement qu'à la fin du même mois de novembre, l'eau ne se trouvait plus qu'à i5 degrés de l'aréomètre, et à. moins de 5o du thermomètre. Le filet d'eau qui arrive (et qui provient d'une .source voisine qui. ne tarit jamais, et qui se trouve placée au-dessus de l'emplacement du. travail ), est promené successivement sur diverses parties de la masse du minerai, et jusqu'ici il ne paraît pas qu'il s'en perde, d'autant plus que les aires étant inclinées, et les bassins de réception se trouvant à la partie inférieure,
la presque totalité de l'eau filtrante doit s'y rendre également.
DU DbARTEMENT DE ir..54yrvigm:
C'est cette eau qu'après quelques heures de repos on conduit dans des chaudières en plomb, où elles sont évaporées jusqu'à dépôt : alors elles ont perdu _quelques degrés, ce qui se conçoit facilement. Elles sont retirées, mises au repos
- pendan" t 6 à 24heures, rapportées dans les chairdières, évaporées jusqu'au degré auquel le sulfate de fer peut se précipiter et cristalliser (de
3o à 54 degrés pour l'ordinaire). On arrête alors
le feu, et on transvase dans des bassins, où, pendant un séjour de 7 à 8 jours, Une grande
quantité de couperose mi-pure se sépare à l'état cristallin. Les eaux, descendues à 50 ou 32 degrés, sont, pour la troisième fois, conduites dans les chaudières, chauffées et évaporées avec addition de sulfate dé potas.se., cfm.q!:grées jusqu'à 56 degrés. ReJ4 ei pàss,en.,clàus des caves -de cristallisaiinn,'où à se ferine de l'alun brut, et le dernier se raffine ( ainsi:que Ja couperose) par une nouvelle dissolution; iiyip .c.1h-atè.4; douce,
e,t un repos de plusieurs heures. Ordinairement la 'dissolution, peUr le raffinage de 'l'alun, est portée à 5o degrés de l'aréomètre. La quantité deStilfate de fer obtenue est incomparablement plus grande que "èéné de l'alun, et c'est Une perte; car le prix du 'premier est
tout au plus moitié de celui du second, et le
débit en est moins facile. Un moyen bien sûr de diminuer cette quantité considérable de vitriol, serait de n'employer les sehisteà'qu'après une décomposition plus avancée': -alors le sulfate de fer se décompose par la seule action de l'air; mais on est pressé de jouir. Voilà les fgi:t,s; pour raisonner sur les procédés