Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 58]

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L'ARRAGOIlITE: DE LA STRONTIANE DÀlqS

venons de faire L'exposé succinct que nous hommes très-sades des travaux entrepris par diffère quoi farragonite Tans pour découvrir en calcaire, ou, dans le chimiquement du spath seraient de même nature, cas oh ces substances système comment il se fait qu'elles aient unque c'est différent, prouve de cristallisation difficiles à résoudre un problème -des plus minéralogie, et que nous pour la chimie et la nécessaires, n'avons pas encore tous les élémens bonne solution. pour en donner une les propriétés Sur la différence qui existe entre celles du spath optiques de Parragonite et (Journal of calcaire, par DAVID BREVVSTER. 112.) Sciences and the Arts, n°. 7, page l'arragoMM. Malus et Biot ont annoncé queordinaire, nite n'a qu'un seul axe de réfraction

M. Brewster pense

ainsi que le spath calcaire trompés, et doit que ces sa-vans se sont leur méprise de quer incessamment la causedans échantildeux il est parvenu à découvrir deux axes lons d'arragonite bien caractérisés, l'un perpendide réfraction extraordinaire parallèle à l'axe -du prisme

culaire et l'autre

hexaèdre. d'examiner, dit-il, si « Il serait intéressant d'arragonite , qui ne contiennent les cristaux , diffèrent en » point de carbonate de strontiane propriétés optiques, quelque point, dans leurs plus petites prode ceux qui en renferment les probable qu'on portions. Il est extrêmement différence, », » n'y remarquera aucune

EXTRAIT D'une lettre de M. SUE.DENSTIEIZNA

.111: GILLET DE LAUIVIONT , inspecteur ge'ne'ral des mines, sur le Pé.talite et sur le Lith.ion, nouvel alcali. déeouvert dans cette pierre.

M. Arfvedson, élève très-habile de M. Berzéiius, vient de faire connaître les résultats d'une analyse du pétalite de la mine d'Ut, en Suède, dont voici la susbtance : Le /*alite est composé d'environ 8o parties de silicé, 17 d'alumine et 3 d'un nouvel alcali, auquel M. Berzelius a donné le nom de lithion , du mot grec lithos. -

.

Ce nouvel alcali, uni à l'acide tel qu'on l'obtient en le séparant carbonique au feu de sa combinaison avec l'acide acétique, est e.i.tréMement fitsihle. Il entre même en fusion avant que la masse soit chauffée au brun rougeâtre. Dans cet état il se dissout avec difficulté dans l'eau, dont il exige, pour sa disselution parfaite, une grande quantité. La liqueur prend alors un goût alcalin; lentement évaporée, on y observe une tendance de cristallisation en prisme, dont la forme n'est pas encore déterminée. La combinaison de l'acide acétique avec le lithion étant rougie dans -un creuset de platine,

l'attaque fortement. Cette même combinaison, desséchée, se dissout avec effervescence l'acide sulfurique, forme avec ce dernierdans un Isealirotrès-fusible et facilement dissous. dans l'eau mais n'est nullement altérée par le contact de H2