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CAUSES DES vAmienoxs.
DES FORMES DES CRISTAUX;
ainsi établi géométriquement les teià.titms des différentes formes entre elles et avec la forme fondamentale, déterminé les angles sous lesquels les diverses facettes d'un cristal se rencontrent, et enfin découvert plusieurs propriétés géométriques qu'on n'avait pas même Soupçonnées dans ces polyèdres naturels. 3. Mais quelque satisfaisante que soit cette théorie de structure, pour nous faire concevoir 'comment des formes, en apparence si étran-
«plutdt que telle ou telle autre, parmi celles
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qu'il est susceptible de prendre? S 5. On conçoit que, pour résoudre cette question, je devais commencer par recueillir les différens faits qui pouvaient nous être fournis
par la nature ; mais malheureusement les recherches que j'ai faites à Cet égard m'ont été bien peu utiles. Jusqu'ici les observations des minéralogistes n'ont pas été dirigées vers cet objet, de sorte qu'il n'existe dans les auteurs aucunes données sur lesquelles on puisse s'appuyer avec une entière certitude. D'un autre côté, les diverses collections de minéraux, rassemblées sous différens points de vue, n'offrent presque rien relativement à celui que je m'étais proposé. Les échantillons portent, il est vraie assez ordinairement, des désignations générales de contrées , souvent même de localités ; mais jamais, ou au moins très-rarement, ils ne portent une indication précise de leur position géologique, _ni des circonstances accompagnantes, renseignemens qui seuls pouvaient être pour moi la source la plus féconde de comparaisons et d'oh-
gères le S unes aux autres, peuvent se rencontrer dans la même substance, il n'en reste pas moins un voile épais sur les causes mêmes qui déterminent tel corps à affecter en cristallisant tantôt le cube , tantôt l'octaèdre, tantôt le dodécaèdre ou le trapézoèdre, etc. ; tel autre corps à affecter dans un cas telle sorte de rhomboèdre plutôt que telle autre; à prendre ici la forme de tel ou tel dodécaèdre plus ou moins surbaissé, là le prisme hexaèdre régulier, ou enfin des formes,
plus ou moins compliquées, qui participent àIa-fois de plusieurs de ces solides simples. La détermination des causes qui provoquent ces variations est un des problèmes les plus importans de la philosophie minéralogique ; mais c'est aussi un de ceux dont on s'est le moins occupé, et qui laisse dans la science la lacune la plus complète.
servations.
Je n'ai donc pu me procurer qu'un petit
nombre de données assez vagues, parmi lesquelles cependant il en est quelques-unes r.ux. quelles , d'après diverses observations, j'ai cru. pouvoir accorder un assez grand degré de généralité; mais il est possible qu'elles n'en aient pas encore autant que j'ai pu le croire ; et en les rapportant ici, je suis persuadé qu'il en est probablement plusieurs qui pourront souffrir des exceptions notables, et que tous les faits Q2
S 4. D'après ces réflexions, je me suis proposé,de chercher à résoudre la question suivante
Quelles sont les causes qui sollicitent une
même substance minérale à affecter des formes
cristallines si variées; et pourquoi dans un cas tel corps affecte-t-il une certaine _firme
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