Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
250
DES rORMES DES CRIST-A17%...'
CAUSES DES VARIATIONS
251
S m. Mais avant d'entreprendre ces expé-
S 8. Je ne pousserai pas .plus loin ces sortes d'observations, que je ne crois ni assez précises, ni assez générales, pour qu'on en puisse tirer des conclusions positives : d'ailleurs, quand bien même ces diffé,rens faits seraient parfaitement Constatés et réduits dans chaque cas à leur juste valeur, ils ne conduiraient pas encore à la solution complète du problème ; car,- comme nous trouvons toujours les cristaux tout formés, on
riences, j'ai dû rechercher parmi les travaux des chimistes ceux qui pouvaient y avoir rapport, et je crois devoir les rappeler ici.
Leblanc, qui a fait beaucoup d'expériences pour perfectionner l'art de faire cristalliser les sels, qui a examiné avec soin le mode d'accroissement des cristaux, et assigné quelques-unes des causes qui influaient sur leur plus ou moins de régularité, avait entrepris un travail particulier, dans la vue de déterminer les circonstances qui pouvaient opérer les tranformations des différens cristaux d'une même substance. 11 a observé que l'alun , par suite d'une addition des base, cristallisait en cube ; que le sulfate de cuivre, dans la même circonstance, affectait une forme particulière; et il a été porté, par analogie, à soupçonner que beaucoup de sels étaient
aurait beau multiplier les observations de ce genre, elles ne nous apprendraient rien autre chose, sinon que descirconstances de gisemens
semblables ou différentes donnent lieu à des rapports analogues dans les formes cristal-
Eues; mais elles ne rions mettraient pas à même
de prononcer rigoureusement sur la manière dont les différentes circonstances constatées ont pu agir pour les modifier. On serait encore réduit à des conjectures, qu'on ne pourrait ériger
dans le i'nême cas. 11 a fait voir qu'un cristal octaèdre d'alun, étant placé dans une solution d'a-
en principes que d'après des expériences di-
lun cubique, passait, par suraddition de cette
rectes. S. 9. Ces réflexions m'ont conduit à penser que ce grand problème ne pouvait être résolu que dans nos laboratoires, où nous pouvons en que que sorte présider à la formation des corps. Les els divers que nous pouvons composer et décomposer à volonté faire dissoudre et cristalliser, et par conséquent placer dans toutes les circonstances imaginables , m'ont paru propres à servir de sujet à cette recherche si importante pour la minéralogie. J'ai imaginé que si , par une série d'expériences sur les sels, je venais découvrir quelque base certaine, je pourrais ensuite, par analogie,les appliquer aux substan ces minérales, puis les vérifier et les discuter d'après les cations fournies par la nature,.
nouvelle matière cristalline, à la forme cubooctaèdre; que le sulfate de cuivre et le sulfate de fer se combinaient entre eux, et qu'il en résultait des rhomboèdres. Enfin il a annoncé que plusieurs sels étaient susceptibles de se surcomposer de matières étrangères, et que cette addition en modifiait plus ou moins la forme ; mais sur ce dernier point, il ne nous a pas laissé ses résultats, ou du moins ceux qu'il a décrits ne se rapportent qu'a des irrégularités d'une même forme, ou à des sels doubles (*). (*) N. LEBLANC
Cristallotechnie. Paris, 5802.
Journal de Physique, t. XXXI, p. 95; et t. XXXII', page 574.
.
ree