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CÀUSES DES VARIATI0N5
formes varient dans le même sel, suivant
.zratre du corps qui s'y trouve mélangé, et elles '30nt constantes dans le même mélange tant que d'autres causes, que je me suis attaché à dé, terminer, ne viendront pas y joindre leur action modifia me. C'est ce que va prouver la série d'expériences suivante. § 4r. Le sueizie de fer, quelque tendance qu'il ait, par suite de diverses causes, à affecter telle ou telle forme, peut toujours être ramené à la forme simple du rhomboèdre primitif par l'addition du suifate de cuivre, Leb:anc est je crois , le premier chimiste qui ait remarqué
- que le mélange de ces deux sels affectait généralement la forme rhomboèdre ; mais il n'a
pas parlé des anomalies qui se présentent quelquefois , ni des moyens de les faire disparaître. La forme résultante du mélange dépend beaucoup, tontes choses égales d'ailleurs des proportions relatives des deux sels. Ainsi , lorsque la quantité de sulfate de cuivre est très-petite,
,comme 3 ou 4 centièmes de la masse, les facettes additionnelles sont souvent en même nombre et en même position que celles des cristaux de sulfate de fer pur obtenus par une expérience comparative, avec cette différence qu'elles sont plus petites, et qu'en général on voit dans les cris.
taux une tendance au rhomboèdre complet, ainsi qu'une plus grande régularité.
'DES DORMES DES CRISTAUX;
50 ou 4o centièmes, qu'on obtient toujours quelles que soient alors les autres causes modifiantes, des rhomboèdres complets. On continue ensuite de les obtenir jusqu'au terme trilla quantité de sulfate de cuivre devient telle que c'est la lornie de ce sel qui domine.
Lorsque la quantité de sulfate de cuivre est uès-grande, et que la solution est soumise à une évaporation très-lente, il arrive que les sels se séparent en partie ; il se forme alors des cristaux rhomboèdres de sulfate de fer, extrêmement aPongés dans le sens de quatre de leurs faces, ce qui leur donne l'apparence d'un prisme à base rhombe. S'il faut souvent beaucoup de sulfate de cuivre pour déterminer le rhomboèdre complet, il ar-
rive pourtant quelquefois que quelques centièmes de ce sel suffisent pour le provoquer
mais cela n'a pas toujours lieu immédiatement; il faut que la solution se trouve naturellement à un certain état de neutralité, ou qu'elle y ait été. amenée par quelque opération préalable, dont nous parlerons dans la quatrième section; ou bien, .ce qui revient à-peu-près au même,
il faut que le sulfate de cuivre soit introduit par l'intermédiaire d'un sel facilement décomposable.
C'est ainsi qu'un sulfate de fer quelconque
Si on augmente la quantité de sulfate de cuivre, On voit d'abord disparaître les facettes de remplacement du sommet; mais il faut encore en
peut être ramené immédiatement à la forme de rhomboèdre simple, en ajoutant de l'acétate de cuivre à sa solution ; l'acide acétique est dégagé pendant l'opératien , et il se forme une petite
évanouir les facettes latérales ; ce n'est souvent que quand on est arrivé à la proportion de 20,
forme désirée. On les obtient de même avec une
ajouter une plus grande quantité pour faire
quantité de sulfate de cuivre, qui suffi; alors pour provoquer des cristaux très-nets de la