Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 187]

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FABRICATION DU LAITON

On consommerait : avec des mitrailles.

'A'VEC LA BLENDE.r373

.

trouve qu'à Jemmape, pour obtenir une même quantité de laiton, par chacune des méthodes

sans mitrailles.

dont il a été fait mention , les dépenses seraient

65k.,00 57 k.,00 Cuivre rosette 13 ,70 Mitrailles jaunes. Zinc métallique et plomb. 32 ,00 . . . ., 57 ,00 12 ,00 i 2 ,00 Charbon de bois ,00 100 ,00 Ioo Houille

entre elles dans le rapport des nombres qui

suivent ./". 111ÉrrnonE ac-favelienlieirnélange tuelle .

Pots..

La main-d'oeuvre serait probablement un peu moindre que dans la méthode actuelle

exige un ouvrier par four. Le cuivre ne contenant que peu de plomb, il faudrait en ajouter 5 kilogr. par presse. Il paraît difficile de l'employer autrement qu'a l'état métallique. La même addition serait nécessaire si l'on Addition de plomb, fabriquait le laiton avec la blende; mais alors il serait, je crois, préférable de se servir de li-

20 FABRICATION

sans arCot.. .

dépeu"s.

?'san& mitrailles.

970

mitrailles. avec la blende. .. avec sans mitrailles. avec le mélange or-5 avec mitrailles.

981

dinaiie. .. . ... . ?sans mitrailles.

950 98r 953

avec la blende ou S avec mitrailles. sans mitrailles. , avec le kiess.

97° 936

en économisant blende et le avec la blende ou le la charbon. . . . kiess sans mitrail- Idem, et en reles. cueillant Poxi-

926

de_ de zinc. .

3° FABRICATIONavec mitrailles avec le zinc

métallique. (sans initrares

.

9ia 980

-

948

Si l'on considère que dans chacune de ces méthodes la valeur du cuivre rouge est repré-

tharge en poudre , que l'on mélangerait exactement avec la blende et le charbon; il en résulterait que l'alliage serait parfaitement homogène, tandis que lorsqu'on plonge des morceaux de plomb dans un bain de laiton, il arrive fort souvent qu'il ne s'y répand pas d'une manière uniforme..

Rapport des

.

or- Ç avec mitrailles. ',cc()

sentée par 795 à 800, on voit que les dépenses variables sont extrêmement différentes pour chacune d'elles, et qu'en changeant le procédé

on peut diminuer d'un tiers au moins Celles

qui ont lieu actuellement. Cette économie procurerait à un établissement dans lequel on fabriquerait 2,000 quintaux métriques de laiton par année, un surcroît de bénéfice de 30,000 à 55,o0o francs. M. Boucher se propose d'abandonner son éta-

En attribuant à la blende grillée la même valeur qu'à la calamine de Limbourg (I), on (1) Le grillage de la blende est facile à faire, et n'exige qu'on pourra. pas une haute température. Tout porte à croire l'opérer dans des fours à réverbère, chauffés par la flamme des fours à laiton. Néanmoins ce grillage coûtera beaucoup plus que celui de la calamine , parce qu'on ne peut l'exécuter que sur de petites masses à-la.-fois , et qu'il nécessite beaucoup de main-d'uvre. En tirant parti de la flamme des fours à laiton, les frais de grillage seront de 2 à. 3 francs par

quintal métrique de blende grillée; il faudrait ajouter à cette dépense le prix d'environ un hectolitre de houille, s'il était nécessaire d'adapter un foyer particulier aux fourneaux de

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